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Tests rapides de dépistage du COVID-19 à Jakarta, en Indonésie, le 6 mai |
Photo: Xinhua/VNA/CVN |
Lors d’une réunion en ligne du cabinet le 6 mai, le président Joko Widodo a souligné qu’en mai, le pays devait vraiment atteindre l’objectif d'aplanir la courbe de transmission par tous les moyens nécessaires. Il faudrait maintenir un taux modéré de nouveaux cas d'ici juin et un faible taux d'ici juillet.
Pour parvenir à cet objectif, il a appelé la coordination du groupe de travail de lutte contre le COVID-19, des représentants du gouvernement, des organisations non gouvernementales, des bénévoles, des partis politiques et du secteur privé. Plutôt, l’Indonésie a reçu 101 paquets d’assistance internationale d'une valeur totale de 80,1 millions d’USD pour lutter contre la pandémie, en provenance de neuf pays, neuf organisations internationales et 83 organisations non gouvernementales, sous différentes formes.
Toujours le 6 mai, le gouvernement indonésien a annoncé que la souche du coronavirus qui se propageait dans ce pays d’Asie du Sud-Est était différente d’au moins trois souches du coronavirus, nommées types S, G et V, affectant le reste du monde. La conclusion se base sur une analyse des données de trois séquences complètes du génome du coronavirus dans l'archipel soumises par l'Institut Eijkman de biologie moléculaire à l’Initiative mondiale de partage des données sur la grippe aviaire (GISAID en anglais), a déclaré le ministre indonésien de la Recherche et de la Technologie, Bambang Brodjonegoro.
Selon un bilan actualisé à 19h30 le 6 mai (heure vietnamienne), l’Indonésie a signalé 367 nouveaux cas de coronavirus, portant le nombre total à 12.438 dont 895 décès et 2.137 cas guéris. Le même jour, la Malaisie a annoncé qu’à ce jour, 4.702 patients dans ce pays s’étaient rétablis, soit 73,1% des cas d’infection. Le pays a détecté 45 nouveaux cas, portant le nombre total à 6.428 dont 107 décès.
En même temps, le ministre de la Défense, Ismail Sabri Yaakob, a affirmé que les citoyens malaisiens coincés dans les villes et provinces du pays en raison de l’entrée en vigueur des restrictions de voyage depuis 18 mars souhaitant retourner dans leur ville natale, pourraient faire leurs voyages du 7 au 10 mai.
À Singapour, le ministère de la Santé a confirmé mercredi 788 nouveaux cas de COVID-19, portant le nombre total dans le pays à 20.198, le bilan le plus élevé en Asie du Sud-Est. Parmi les nouveaux cas, il y avait 11 citoyens singapouriens et résidents permanents, tandis que les travailleurs migrants vivant dans des dortoirs occupaient la majorité des cas.
Depuis la découverte du premier cas de COVID-19, le 23 janvier, Singapour a pris environ 13 semaines pour franchir la barre des 10.000 cas le 22 avril. Mais ce chiffre a doublé en seulement ces deux dernières semaines pour atteindre plus de 20.000 cas mercredi 6 mai. Aux Philippines, le nombre de cas d’infection a dépassé la barre des 10.000. Le pays a confirmé mercredi 6 mai 320 nouveaux cas, portant le nombre total à 10.004. Le bilan de décès est de 658 alors que 1.506 patients se sont rétablis.
Au Cambodge, aucun nouveau cas n’a été détecté depuis 24 jours consécutifs. A ce jour, le pays a seulement signalé 122 cas d’infection dont 120 guéris. Le Département général des douanes et accises a levé l'interdiction et l'exigence d'autorisation du ministère de la Santé concernant l’exportation de tous types de masques. Selon cet organe, le gouvernement cambodgien a stocké suffisamment de masques pour faire face à la pandémie. Certaines entreprises produisent des masques pour l'exportation vers les États-Unis et l'Union européenne (UE), et la levée de l'interdiction les aiderait.
VNA/CVN