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Dans un bureau de vote, le 17 juillet à New Delhi. |
Quelque 4.900 élus des assemblées parlementaires nationales et régionales devaient décider du nom du prochain chef de l’État pour remplacer le sortant Pranab Mukherjee.
Ram Nath Kovind, un ancien avocat de 71 ans issu de la communauté historiquement marginalisée des dalits (autrefois appelés "intouchables"), a toutes les chances d’être désigné en raison du poids du Bharatiya Janata Party (BJP, au pouvoir à New Delhi) et ses alliés dans le collège électoral.
L’élection de cet homme proche de la mouvance nationaliste hindoue renforcerait la mainmise du Premier ministre Modi sur le pouvoir. Elle lui permettrait aussi de marquer des points au sein de la communauté dalit, forte de 200 millions de personnes, en vue des législatives de 2019 où il devrait concourir à un second mandat.
L’opposition emmenée par le parti du Congrès a également porté son choix sur une dalit, l’ex-diplomate Meira Kumar, pour ne pas apparaître en décalage et risquer de froisser de potentiels électeurs.
Si M. Kovind ou Mme Kumar est élu, le vainqueur deviendrait le deuxième président dalit d’Inde, après K R Narayanan (1997-2002). Le résultat de l’élection présidentielle sera annoncé jeudi 20 juillet.
APS/VNA/CVN