Débat à l'ONU sur le coup d'État au Honduras

L'Assemblée générale des Nations unies s'est réunie en urgence le 29 juin sur la situation au Honduras et a entendu de fortes condamnations du coup d'État militaire qui a entraîné la destitution du président Manuel Zelaya.

Le président de l'Assemblée, le Nicaraguayen Miguel D'Escoto, a déclaré qu'à la demande de plusieurs États membres, il "attirait l'attention de l'Assemblée générale sur cette atteinte scandaleuse à la démocratie hondurienne, afin qu'elle envisage les moyens d'assurer la restauration pacifique du gouvernement légitime de M. Zelaya".

"Ce n'est pas la première tentative. Les forces réactionnaires, qui ne se sont jamais souciées du nombre croissant de nos déshérités, sont désormais alarmées par les mouvements remarquablement puissants qui ont amené au pouvoir des gouvernements progressistes, en réponse aux conséquences désastreuses de leurs politiques néo-libérales hostiles au peuple", a-t-il ajouté.

L'ambassadeur de Cuba, Abelardo Moreno, a également condamné le putsch par lequel M. Zelaya a été renversé et envoyé en exil au Costa Rica. "L'Amérique latine a retenu ses leçons et a beaucoup changé", a-t-il dit. "L'époque des dictatures militaires et des gouvernements imposés par la force est révolue pour toujours."

Il a appelé tous les États et les organisations internationales et régionales à "condamner le coup d'État sans ambiguïté" et à exiger "le retour immédiat et le rétablissement total" de M. Zelaya dans ses pouvoirs.

Des militaires agissant sur ordre de la justice ont arrêté le 28 juin, puis expulsé au Costa Rica le président Zelaya, qui était sur le point d'organiser une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême de ce pays d'Amérique centrale.

Sur le terrain, 24 heures de calme sont revenues le 29 juin dans la capitale hondurienne, Tegucigalpa, après qu'un coup d'État eut renversé le 28 juin le président Manuel Zelaya.

En dépit d'un couvre-feu de 2 nuits déclaré par le président par intérim, Roberto Micheletti, nommé par le Congrès, les partisans de M. Zelaya sont restés aux abords du palais présidentiel.

Des tirs ont été entendus hors du palais présidentiel le 29 juin, mais ils n'ont pas causé de blessés, selon des reportages.

AFP-XINHUA/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top