De "sérieux désaccords" persistent entre les États-Unis et Cuba malgré les progrès réalisés

Les responsables des États-Unis et de Cuba ont affirmé vendredi 27 février à Washington que des progrès ont été réalisés dans le second tour de pourparlers sur la reprise des liens diplomatiques, mais ils ont également averti que de "sérieux désaccords" persistent.

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Les responsables des États-Unis et de Cuba lors du second tour de pourparlers sur la reprise des liens diplomatiques, le 27 février à Washington.

La secrétaire d'État adjointe américaine pour les Affaires occidentales Roberta Jacobson, à la tête de la délégation américaine, a qualifié les discussions de "productives" et "encourageantes", indiquant que les deux côtés ont réalisé des progrès "significatifs" pour régler leurs différends.

Elle s'est également déclarée optimiste à l'idée que les États-Unis et Cuba pourraient ouvrir des ambassades dans les capitales respectives avant le Sommet des Amériques prévu les 10 et 11 avril. Elle a cependant ajouté que "de sérieux désaccords persistent".

Josefina Vidal, son homologue cubaine à la tête de la division américaine du ministère cubain des Affaires étrangères, a émis une constatation semblable.

Elle a confié à la presse que des progrès avaient été réalisés pendant les pourparlers, mais a prévenu qu'il restait des différends.

Les pourparlers de vendredi 27 février, qui étaient axés sur la réouverture d'ambassades, faisait suite au dialogue bilatéral initié le 22 janvier à La Havane, et ont été perçus comme une étape clé dans la reprise des liens entre les deux adversaires depuis décembre.

Un des points litigieux des pourparlers est la présence de Cuba sur la liste noire américaine des États soutenant le terrorisme depuis 1982.

Lors des pourparlers de vendredi 27 février, Mme Vidal a de nouveau réclamé que Cuba soit retiré de la liste, bien qu'elle a précisé qu'il ne s'agissait pas d'une condition préalable au rétablissement des relations diplomatiques.

En annonçant un changement dans sa politique face à Cuba en décembre, le président américain Barack Obama a demandé au secrétaire d'État, John Kerry, de réviser le statut d'État soutenant le terrorisme de Cuba. Washington a fait savoir qu'il s'agissait d'un processus indépendant des discussions diplomatiques.

Xinhua/VNA/CVN

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