"J'aime ma ville" est le thème de la campagne organisée par la société de peinture AkzoNobel Vietnam à Hô Chi Minh-Ville dans le but d'appeler les habitants à agir pour une ville verte.
Tandis qu'à Hanoi, la population s'intéresse particulièrement au projet "Tâches et solutions pour mettre fin à la pollution de l'environnement pour 2010".
Ce projet s'est fixé pour objectif de bien gérer les déchets solides, de traiter de 10% à 15% des eaux usées des habitations pour 2010, 40% des eaux rejetées par les industries, ainsi que d'en finir avec la pollution des eaux de l'ensemble du réseau de lacs de la capitale.
Selon Dang Dinh Kim, chef adjoint de l'Institut des technologies de l'environnement, relevant de l'Académie nationale des sciences et des technologies, ce projet est "adéquat et réalisable dans la conjoncture actuelle". En réalité, résoudre le problème de la pollution de l'environnement exige plusieurs conditions. La plus importante tient aux conséquences des politiques de l'État, ainsi qu'à l'élaboration de programmes de développement socioéconomique durable et au financement de la lutte contre la pollution.
S'agissant du traitement proprement dit de la pollution, "les technologies ont également un rôle essentiel", a déclaré Dang Dinh Kim. Selon lui, il faut en particulier veiller à choisir les technologies adéquates, lesquelles doivent être conformes à la fois aux conditions socioéconomiques, au niveau de développement des scientifiques et ingénieurs, et aux capacités des cadres. En outre, chaque secteur où la pollution sévit implique différentes technologies.
Cette année, à Hanoi, le traitement de la pollution des lacs Quynh, Ngoc Khanh, Huu Tiêp, Kim Liên, Ngoc Hà, Hai Bà Trung et Xa Dàn arrive à son terme. "Je pense que l'élimination de la pollution des 26 autres lacs de la capitale devrait être achevé l'an prochain", a estimé M. Kim. En général, les technologies employées sont issues de la chimie et complétées par des produits biologiques.
Pour le Docteur Nguyên Dinh Lim, le plus important est que le développement économique soit accompagné d'une préservation de l'environnement. Avoir un projet de protection de l'environnement, c'est bien, mais ce serait encore mieux si une stratégie ou un aménagement du développement durable était établi, car cela permettrait de protéger l'environnement de manière pérenne, a estimé Dang Dinh Kim.
À ce jour, des milliers de volontaires participent désormais à la campagne intitulée "Pour la ville que nous aimons". Organisée par la Compagnie de peinture AkzoNobel Vietnam, celle-ci fait appel à la coopération de chaque habitant pour une ville verte. AkzoNobel Vietnam se charge également du forum "J'aime ma ville" de la rubrique "Les jeunes et la vie" du journal Thanh Niên (Jeunes). Ce forum est le lieu où les citoyens proposent leurs propres solutions pour un Vietnam plus vert, plus propre et plus beau. Toutes ces activités s'inscrivent dans le programme Step Towards Greener du groupe AkzoNobel, qu'il réalise dans le monde entier.
Phuong Mai/CVN