>>Ouverture du forum de Davos sous des cieux incertains
À 11h30, le chef de l'État français interviendra devant quelque 2.000 responsables politiques et économiques très préoccupés cette année par la multiplication des crises, de l'Ukraine au Moyen-Orient et jusqu'en France donc, où les attentats jihadistes ont fait dix-sept morts début janvier.
Le même auditoire aura assisté auparavant à une table ronde de haute volée avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, ou encore la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, venus débattre des enjeux du réchauffement climatique.
Au centre des préoccupations de ce 45e Forum de Davos, le climat est aussi au cœur de celles du président Hollande qui entend laisser une "trace" dans l'histoire en arrachant un accord "ambitieux, universel et contraignant" à l'issue de la conférence mondiale que la France réunira fin 2015 à Paris.
Pour le président français, les géants de l'économie mondiale rassemblés dans la très sélecte station de sports d'hiver helvétique sont doublement concernés : ils ne sauraient "prospérer dans un monde déchiré" et ont tout intérêt à concourir au développement durable, porteur d'"opportunités technologiques" et de croissance économique.
Cinq ans après l'échec cuisant de Copenhague, les grandes entreprises des pays industrialisés ou émergents ont ainsi vocation, selon lui, à se "mobiliser" en faveur d'un accord à Paris.
"Mon message sera de dire que la responsabilité est globale à l'égard des menaces terroriste et climatique", a confié le président français cette semaine à des visiteurs.
Quant à la finance, dont il avait fait son "adversaire" au cœur de la campagne présidentielle de 2012, elle serait aujourd'hui un allié indispensable pour abonder le fonds vert de l'ONU destiné à la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays émergents et pauvres.
100 milliards de dollars
Chichement doté jusqu'à présent d'une dizaine de milliards de dollars, ce fonds est censé capitaliser 100 milliards de dollars annuels à terme, ce qui exigerait, souligne le chef de l'État français, le concours de "financements innovants et d'entreprises" au côté des crédits publics. "La finance ne peut pas se mettre de côté, elle sera sollicitée", a-t-il observé en privé.
François Hollande déjeunera ensuite avec une vingtaine de dirigeants de grandes entreprises et d'investisseurs du secteur des hautes technologies (Nestlé, Alibaba Group, Deloitte, KPMG, Ericsson...), l'occasion de faire valoir une nouvelle fois les réformes engagées par la France pour renforcer l'attractivité de son économie.
Son message sera écouté avec d'autant plus d'attention que le FMI vient de ramener sa prévision de croissance pour la France à 0,9% cette année.
Dans cette atmosphère très "business friendly", il devrait surfer sur le fameux "j'aime l'entreprise" du Premier ministre, Manuel Valls, devant l'université d'été du Medef.
"Quelque 20.000 entreprises étrangères sont implantées en France, réalisant 29% du chiffre d'affaires de l'industrie française", le signe que "les entreprises aussi aiment la France", souligne-t-on à l'Élysée.
Dans le même esprit, le président Hollande s'entretiendra dans l'après-midi avec vingt-cinq "shapers" (des précurseurs), issus d'une "communauté" de quelque 700 "jeunes leaders" de 25 à 30 ans porteurs de projets économiques ou sociaux innovants.
Et en marge de cet agenda économique, il rencontrera son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, avec lequel il devait s'entretenir initialement a renoncé à se rendre à Davos.
À 11h30, le chef de l'État français interviendra devant quelque 2.000 responsables politiques et économiques très préoccupés cette année par la multiplication des crises, de l'Ukraine au Moyen-Orient et jusqu'en France donc, où les attentats jihadistes ont fait dix-sept morts début janvier.
Le même auditoire aura assisté auparavant à une table ronde de haute volée avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, ou encore la directrice du Fonds monétaire international (FMI), Christine Lagarde, venus débattre des enjeux du réchauffement climatique.
Le président français François Hollande. Photo : AFP/VNA/CVN |
Au centre des préoccupations de ce 45e Forum de Davos, le climat est aussi au cœur de celles du président Hollande qui entend laisser une "trace" dans l'histoire en arrachant un accord "ambitieux, universel et contraignant" à l'issue de la conférence mondiale que la France réunira fin 2015 à Paris.
Pour le président français, les géants de l'économie mondiale rassemblés dans la très sélecte station de sports d'hiver helvétique sont doublement concernés : ils ne sauraient "prospérer dans un monde déchiré" et ont tout intérêt à concourir au développement durable, porteur d'"opportunités technologiques" et de croissance économique.
Cinq ans après l'échec cuisant de Copenhague, les grandes entreprises des pays industrialisés ou émergents ont ainsi vocation, selon lui, à se "mobiliser" en faveur d'un accord à Paris.
"Mon message sera de dire que la responsabilité est globale à l'égard des menaces terroriste et climatique", a confié le président français cette semaine à des visiteurs.
Quant à la finance, dont il avait fait son "adversaire" au cœur de la campagne présidentielle de 2012, elle serait aujourd'hui un allié indispensable pour abonder le fonds vert de l'ONU destiné à la lutte contre le réchauffement climatique dans les pays émergents et pauvres.
100 milliards de dollars
Chichement doté jusqu'à présent d'une dizaine de milliards de dollars, ce fonds est censé capitaliser 100 milliards de dollars annuels à terme, ce qui exigerait, souligne le chef de l'État français, le concours de "financements innovants et d'entreprises" au côté des crédits publics. "La finance ne peut pas se mettre de côté, elle sera sollicitée", a-t-il observé en privé.
François Hollande déjeunera ensuite avec une vingtaine de dirigeants de grandes entreprises et d'investisseurs du secteur des hautes technologies (Nestlé, Alibaba Group, Deloitte, KPMG, Ericsson...), l'occasion de faire valoir une nouvelle fois les réformes engagées par la France pour renforcer l'attractivité de son économie.
Son message sera écouté avec d'autant plus d'attention que le FMI vient de ramener sa prévision de croissance pour la France à 0,9% cette année.
Dans cette atmosphère très "business friendly", il devrait surfer sur le fameux "j'aime l'entreprise" du Premier ministre, Manuel Valls, devant l'université d'été du Medef.
"Quelque 20.000 entreprises étrangères sont implantées en France, réalisant 29% du chiffre d'affaires de l'industrie française", le signe que "les entreprises aussi aiment la France", souligne-t-on à l'Élysée.
Dans le même esprit, le président Hollande s'entretiendra dans l'après-midi avec vingt-cinq "shapers" (des précurseurs), issus d'une "communauté" de quelque 700 "jeunes leaders" de 25 à 30 ans porteurs de projets économiques ou sociaux innovants.
Et en marge de cet agenda économique, il rencontrera son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi. Le président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, avec lequel il devait s'entretenir initialement a renoncé à se rendre à Davos.
AFP/VNA/CVN