L'émissaire international Lakhdar Brahimi. Photo : AFP/VNA/CVN |
"La Syrie est prête à explorer cette option", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Jihad Makdissi qui lui demandait si Damas allait répondre à l'appel de M. Brahimi lancé aussi aux opposants qui, n'ont pas encore réagi. Mais, a-t-il souligné, pour mettre fin aux violences, les insurgés, qualifiés de "terroristes" par le régime, et leurs appuis étrangers doivent être aussi impliqués.
"Nous avons hâte de parler avec M. Brahimi pour voir quelle est la position des autres pays influents auxquels il a parlé lors de sa tournée (...) Vont-ils faire pression sur les groupes armés qu'ils hébergent, financent et arment, de façon à ce qu'ils respectent le cessez-le-feu ?", a-t-il dit.
M. Brahimi effectue depuis la semaine dernière une tournée régionale pour tenter de trouver une issue aux violences en Syrie. Après une visite en Arabie saoudite, il s'est rendu en Turquie. Il s'est rendu également en Iran, allié de Damas. C'est là qu'il a appelé les autorités iraniennes à aider pour la mise en œuvre d'un cessez-le-feu en Syrie pour l'Aïd al-Adha, un des fêtes les plus sacrées des musulmans. M. Brahimi se trouvait le 16 octobre au Caire où il devait rencontrer le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi.
AFP/VNA/CVN