À partir du 14 janvier prochain, des Cubains n'auront plus besoin que d'un simple passeport pour voyager à l'étranger. |
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Après des doses d'économie de marché introduites en 2011 par le président Raul Castro - ventes de logements et véhicules, crédit bancaire, travail indépendant... -, cette réforme est la première grande mesure sociale qui ouvre les portes de l'étranger aux Cubains. Ou du moins à ceux qui pourront se le permettre.
Outre la suppression de la "carte blanche" - le permis de sortie délivré à la discrétion des autorités - et de la lettre d'invitation, la durée de séjour à l'étranger se voit porter de 11 mois à 24 mois, selon la loi qui entre en vigueur 90 jours après sa publication le 16 octobre au Journal officiel de Cuba.
En sens inverse, la loi supprime le permis d'entrée à Cuba requis pour les émigrés quand il se rendent dans l'île et prolonge leur séjour autorisé de un à trois mois, prorogeables. Environ deux millions de Cubains et leur descendance vivent à l'étranger - dont 80% aux États-Unis, essentiellement en Floride -, pour une population locale de 11,2 millions.
"Nous saluons évidemment toute réforme qui permet aux Cubains de quitter leur pays et d'y revenir librement", a déclaré la porte-parole du département d'État américain Victoria Nuland.
AFP/VNA/CVN