Le médiateur international Lakhdar Brahimi (gauche) et le ministre iranien des Affaires étrangères, Hoshiyar Zebari, le 15 octobre à Baghdad. |
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L'appel de M. Brahimi, en tournée régionale, survient alors que les combats entre opposants et troupes gouvernementales ne connaissent aucun répit dans le pays, où plus de 33.000 personnes ont péri en 19 mois, selon une ONG syrienne. Lors d'une visite à Téhéran, M. Brahimi a "appelé les autorités iraniennes à aider pour la mise en œuvre d'un cessez-le-feu en Syrie durant l'Aïd al-Adha" et "souligné l'urgence de mettre fin aux violences".
Cette grande fête musulmane sera célébrée cette année du 26 au 28 octobre. L'Iran a proposé de son côté à M. Brahimi une "période de transition aboutissant à la tenue d'élections présidentielle et législative (...) sous la supervision du président Assad", selon le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian. Le 10 octobre, Damas avait rejeté un appel du chef de l'ONU Ban Ki-moon à décréter un cessez-le-feu unilatéral.
Après Téhéran, M. Brahimi s'est rendu le 15 octobre à Bagdad dont le gouvernement se garde d'appeler au départ de M. Assad. À l'issue de ses entretiens avec les dirigeants irakiens, M. Brahimi a déclaré avoir "discuté de la Syrie, de ses multiples problèmes". Le Premier ministre Nouri al-Maliki, de son côté, a réitéré le "soutien" de l'Irak aux efforts de l'émissaire "pour parvenir à une solution politique à la crise", selon son bureau.
Après l'Arabie saoudite, la Turquie, l'Iran et l'Irak, l'émissaire doit se rendre en Égypte où, selon une source au sein de la Ligue arabe, il devrait arriver le 22 octobre au soir.
AFP/VNA/CVN