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Vue aérienne de la ville de Dà Nang (Centre). |
Selon le vice-président du Comité populaire de Dà Nang, Hô Ky Minh, le Premier ministre a approuvé en 2012 un plan d’action national jusqu’en 2015 et des orientations jusqu’en 2020 pour faire face aux conséquences des produits chimiques toxiques utilisés par les États-Unis pendant la guerre du Vietnam. L’une des tâches du plan national consiste à décontaminer les sols et les boues pollués par la dioxine à l’aéroport de Dà Nang.
Le projet de traitement de l’environnement contaminé par la dioxine à l’aéroport de Dà Nang a été mené par l’armée de l’air et de la défense anti-aérienne avec le parrainage de l’Agence américaine pour le développement international (USAID).
Il vise à traiter et d’isoler les boues contaminées par la dioxine afin d’éliminer le risque d’exposition à la dioxine dans la communauté environnante, tout en renforçant la capacité du Vietnam à mettre en œuvre des activités d’évaluation et de traitement de la pollution de l’environnement.
Le projet couvre une superficie de 18,3 ha avec 72.900 m3 de boues à traiter. En 2016, le volume total de boues et de sols soumis à la décontamination est passé à 150.000 m3.
Le capital du projet provenait de l’APD non remboursable du gouvernement américain par l’intermédiaire de l’USAID.
Au cours de sa mise en œuvre de 2012 à 2018, le Comité populaire de Dà Nang a ordonné aux secteurs et aux localités de se coordonner et de créer des conditions favorables au projet, a indiqué Hô Ky Minh.
Il a déclaré qu’en 2014, la ville a proposé que la partie au projet et les agences concernées organisent des cours de formation sur la sécurité au travail pour les travailleurs et les responsables de la gestion afin d’éviter les risques d’exposition à la dioxine. Dà Nang a également envoyé des cadres techniques participer à ces cours.
Selon un rapport de l’armée de l’air et de la défense anti-aérienne, 162.567 m3 de boues et de sols contaminés par la dioxine ont été nettoyés, réhabilitant environ 29 hectares de surface pour des activités socio-économiques.
Le risque d’exposition à la dioxine pour l’homme et l’environnement a été minimisé. Le succès du projet a permis de retirer l’aéroport de Dà Nang, qui est une ancienne base aérienne américaine, de la liste des points chauds de la dioxine. La sécurité au travail a été assurée tout au long de la mise en œuvre du projet et aucun incident n’a été enregistré.
Hô Ky Minh a déclaré que l’achèvement du projet avait donné plus d’espace pour l’expansion de l’aéroport international de Dà Nang, avec la construction du terminal T2, pour porter la capacité de l’aéroport à 6 millions de passagers par an et à 1.600 passagers par heure en période de pointe.
Renforcer le partenariat économique
Cérémonie de mise en chantier d'un projet d'investissement des États-Unis à Dà Nang. |
Selon la planification de l’aéroport, le terminal devrait desservir plus de 2,3 millions de passagers en 2022, 4 millions en 2025 et 6 millions en 2030.
Concernant la coopération dans d’autres domaines entre Dà Nang et les entreprises et organisations américaines jusqu’à présent, le responsable a fait savoir qu’au 31 mai, Dà Nang comptait 68 projets des entreprises américaines avec un investissement total de 590 millions d'USD.
Selon Hô Ky Minh, les revenus sur le marché américain représentent 20,5% de la valeur totale des exportations de la ville. Les principaux produits expédiés aux États-Unis sont produits textiles et d’habillement, produits aquatiques, jouets pour enfants, cannes à pêche, bougies, meubles, articles artisanaux, pièces détachées automobiles et moteurs électriques.
Dans l’autre sens, les importations en provenance des États-Unis représentent environ 5% du total de la ville, principalement équipements, véhicules de transport, produits pharmaceutiques, matériaux pour la production de cannes à pêche et le secteur du textile-habillement, et produits en plastique.
Actuellement, plus de 20 entreprises locales de Dà Nang ont échangé avec leurs homologues américaines, a-t-il fait savoir.
Il a noté que dans les prochaines années, les entreprises vietnamiennes et américaines rechercheront un partenariat dans le tourisme, le développement de la chaîne d’approvisionnement et des ressources humaines, les ports et la logistique, les transports publics urbains, les technologies de l’information et de la communication et la ville intelligente, les soins de santé, l’éducation et la formation.
L’administration de Dà Nang créera des conditions optimales pour les investisseurs, a-t-il indiqué, ajoutant que la ville se coordonnera avec les entreprises et les investisseurs pour éliminer les obstacles et les difficultés auxquels ils sont confrontés lors de la mise en œuvre des projets.
VNA/CVN