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L'équipe de France de poursuite lors des Mondiaux de cyclisme sur piste à Berlin, le 26 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le titre mondial de la vitesse a été remporté par les Pays-Bas, qui ont pulvérisé à l'occasion le record du monde. Ils l'ont battu à deux reprises et l'ont fait passer à 41,225 sec, soit une progression de plus de six dixièmes par rapport à la marque précédente établie en 2013 en altitude.
Côté français, la déception de la quatrième place dominait, malgré le record de France battu également deux fois dans la journée, et porté à 42,730 secondes par le trio Grégory Baugé, Sébastien Vigier et Melveen Landerneau pour accéder au match pour la troisième place dans cette épreuve olympique.
"Battre deux fois le record, c'est positif mais ce n'est pas assez", a regretté Vigier, alors que la France avait toujours été sur le podium des Mondiaux en vitesse depuis 2012, sauf une fois en 2016.
"Dans la stratégie de course ça n'a pas été bon", a insisté le relayeur français, "on espérait faire mieux que ça encore, franchement, on est un peu déçus mais (ces records de France) c'est de bon augure pour la suite".
Lafargue malheureux
Dans le match pour le bronze, Landerneau a laissé la place à Quentin Lafargue crédité d'un meilleur chrono en qualifications. Las, le champion du monde du kilomètre, malheureux, a échoué à garder la roue de Vigier et a perdu ainsi toute chance de médaille pour le trio des Bleus.
En poursuite par équipe, une autre épreuve olympique, les Français ont parfaitement réussi leur entrée en matière, avec un record de France en qualification.
Benjamin Thomas, Thomas Denis, Corentin Ermenault et Valentin Tabellion ont porté la marque à 3 min 49,558 sec, laissant entrevoir leur potentiel. Près de deux secondes de gain par rapport à leur précédent record datant de novembre 2019.
Ils n'ont cependant pas réussi à enchaîner deux courses de ce niveau et se sont complètement désunis au tour suivant contre la Nouvelle-Zélande, pour terminer en 3 min 54,124 secondes, très très loin de leur meilleur temps.
Les finales de la poursuite se disputeront jeudi 27 février, mais le quatuor danois a déjà battu mercredi 26 février deux fois le record du monde pour le porter à 3 minutes 46,203 secondes.
La bonne nouvelle du jour est venue des poursuiteuses, qui se sont qualifiées pour les JO de Tokyo (24 juillet/9 août).
Les Françaises (Clara Copponi, Valentine Fortin, Coralie Demay et Marie Le Net) devaient terminer devant les Belges pour valider leur ticket olympique, ce qu'elles ont fait pour 83 millièmes, en prenant la 9e place.
Avec cette 9e place, elles ne sont en revanche pas qualifiées pour le tableau final des Mondiaux, qui ne regroupera jeudi 27 février que les 8 meilleurs équipes.
"On reste déçues de notre temps parce qu'on est capables de beaucoup mieux", a déclaré Marie Le Net après la course, "mais on vient d'aller chercher ce qu'on cherchait depuis le début de l'hiver (la qualification olympique), et c'est un soulagement".
"Notre qualification vient tout effacer", a renchéri sa coéquipière Clara Copponi, admettant aussi qu'avec un temps de 4 min 21,417 sec, plus de dix secondes derrières les meilleures en qualifications (États-Unis, Grande-Bretagne), l'équipe de France était très loin de son potentiel.
Chez les dames, les titres de la vitesse par équipes (au profit de la paire allemande Grabosch/Hinze) et du scratch ont également été décernés. Dans le scratch, non olympique, la Néerlandaise de 37 ans Kirsten Wild a remporté le sprint du peloton au terme des 10 kilomètres. La Française Victoire Berteau a pris la 9e place.