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Lucas Tousart, auteur du but de la victoire pour Lyon face à la Juventus, le 26 février à Décines-Charpieu. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lyon, comme dans un rêve
L'Olympique lyonnais pouvait-il imaginer meilleur scénario ? L'équipe de Rudi Garcia s'est donné une chance d'y croire au match retour le 17 mars à Turin, grâce à un but de Lucas Tousart (31e), une belle discipline collective et son sens du sacrifice dans une fin de match étouffante.
L'OL a resserré les rangs au bon moment, dans un contexte pas évident, entre la saison mitigée de l'équipe en France et les inquiétudes nées de la venue de 3.000 supporters transalpins en pleine épidémie de coronavirus dans le Nord de l'Italie.
Tableau des matches aller des 8es de finale de la Ligue des champions. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Puisqu'ils n'avaient pas à faire le jeu, les "Gones" ont contenu la "Vieille Dame", avec de belles prestations de Houssem Aouar et Bruno Guimaraes. Et ils ont réussi à museler le quintuple Ballon d'Or Cristiano Ronaldo qui n'a pas cadré une seule frappe en première période (4e, 34e, 45e+1).
En attaque, l'équipe de Rudi Garcia a trouvé la faille dès qu'elle en a eu l'opportunité. Il y a eu cette déviation de la tête de Karl Toko Ekambi sur la transversale turinoise (21e).
Et il y a eu ce joli déboulé d'Aouar conclu par un centre en retrait à destination de Lucas Tousart, buteur euphorique (31e). Un clin d'oeil du destin pour le milieu défensif, qui rejoindra le Hertha Berlin la saison prochaine et avait déjà marqué lors de l'élimination face au FC Barcelone l'an dernier en huitièmes de finale (0-0, 5-1).
La Juve a beau avoir insisté en fin de match, à l'image de Paulo Dybala (69e, 87e), elle n'a jamais réussi à revenir au score. Comme l'an dernier au même stade face à l'Atlético Madrid (0-2, 3-0), elle a perdu la première manche... En 2019, Ronaldo avait sauvé la "Vieille Dame" mais l'OL compte bien s'accrocher à son rêve...
Le Real craque devant City
Sacrées retrouvailles entre Pep Guardiola et son "double" Zinédine Zidane, entraîneur multiples lauréats de la C1, tous deux en quête d'une nouvelle couronne continentale : la bataille tactique a tourné en faveur du Catalan et l'équipe du Français a craqué en fin de match face au jeu intense des "Citizens".
Certes, City a rapidement perdu son défenseur français Aymeric Laporte, qui revenait tout juste d'une grave blessure à un genou et est sorti à la demi-heure de jeu, l'air sombre, en boitant.
La joie des joueurs de Manchester City après le penalty réussi par Kevin de Bruyne face au Real, le 26 février à Madrid. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais pour le reste, l'équipe de Guardiola a pris les commandes du jeu. Il a fallu deux sauvetages de Thibaut Courtois (21e) puis Casemiro (45e+2) pour empêcher le Brésilien Gabriel Jesus d'ouvrir le score. Riyad Mahrez, lui, a trop ouvert son pied sur une contre-attaque qui méritait mieux (50e).
Contre le cours du jeu, Isco a pourtant ouvert le score (60e) mais le Real, trop fébrile, a fini par craquer : Gabriel Jesus a égalisé de la tête après une légère poussette non signalée sur le capitaine madrilène Sergio Ramos (78e), lequel a ensuite été exclu en fin de match pour une faute en position de dernier défenseur (86e).
Le but de la victoire a été inscrit sur penalty par Kevin De Bruyne (83e) et voilà le Real, le club aux 13 sacres en C1, menacé d'une deuxième élimination d'affilée dès les huitièmes de finale après son fiasco contre l'Ajax l'an dernier.
C'est un casse-tête pour Zidane et c'est un soulagement pour Guardiola, dont le club fait face à l'épée de Damoclès d'une exclusion des Coupes d'Europe pour deux saisons... Mais il reste le match retour !
AFP/VNA/CVN