>>Le taux d'hospitalisation est plus faible avec Omicron, selon des données britanniques
>>Royaume-Uni : la vaccination recommandée pour les enfants à risque
Des piétons dans une rue de Guildford, au sud de Londres, le 24 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le pays, l'un des plus touchés en Europe par la pandémie, a recensé 137 morts supplémentaires en 24h - pour arriver à un total de 147.857 - mais aussi 1.171 hospitalisations, marquant une accélération alors que cette donnée, très surveillée, restait pour l'heure peu changée.
Chaque nation du Royaume-Uni est compétente pour les questions sanitaires. Pour l'instant, le Pays de Galles, l'Irlande du Nord et l'Écosse ont annoncé des durcissements des restrictions qui doivent entrer en vigueur après Noël.
Pour l'Angleterre, le gouvernement de Boris Johnson temporise, s'appuyant notamment sur des études montrant un risque d'hospitalisation plus faible avec le variant Omicron par rapport au Delta dominant jusqu'à récemment.
Les autorités craignent cependant que malgré un risque de forme grave plus faible, le nombre de cas soit tellement élevé qu'il entraîne une pression insurmontable sur le système hospitalier.
Saluant ces études comme "une lueur d'espoir pour Noël", la directrice de l'agence britannique de sécurité sanitaire Jenny Harries a expliqué que les autorités surveillaient pour leurs décisions l'impact de l'épidémie sur les hôpitaux mais aussi sur la société dans son ensemble et notamment sur la main d'oeuvre.
À Londres une personne sur 20 avait le COVID-19 il y a une semaine, selon les estimations.
De nombreux secteurs sont désormais touchés de plein fouet, entraînant fermetures d'entreprises et annulations dans les transports.