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Test rapide de dépistage du COVID-19 à Banten, en Indonésie, le 21 avril. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Le consortium comprend l’Agence d'évaluation et d'application des technologies (BPPT), l'Université Airlangga dans la ville de Surabaya, l'Université Gadjah Mada dans la province de Yogyakarta et le fabricant public d'équipements médicaux Hepatika.
Les kits de tests rapides fabriqués localement seront disponibles dès le 8 mai prochain, avec au moins 10.000 unités. À la fin de ce mois-ci, la production devrait atteindre 50.000 unités, a déclaré le ministre de la Recherche et de la Technologie, Bambang Soemantri Brodjonegoro.
Lors d’une visioconférence, le ministre Bambang Soemantri Brodjonegoro a remercié les membres du consortium pour leur coopération étroite dans le développement des kits de dépistage rapide et des kits de test RT-PCR.
Il a dit que les kits avaient été développés en utilisant les souches de virus prélevées sur des cas de COVID-19 dans le pays pour donner "des résultats plus précis". Ce succès est une grande assistance pour le groupe de travail de lutte contre le COVID-19 et le gouvernement afin d’effectuer des tests en masse à travers le pays.
Actuellement, l'Indonésie n’effectue que de 6.000 à 7.000 tests de réaction en chaîne par polymérase par jour car le pays manque de techniciens de laboratoire médical.
Il y a deux semaines, le président Joko Widodo a appelé le ministère de la Santé à augmenter la capacité de test du pays à 10.000 par jour dans le contexte où le pays le plus peuplé d'Asie du Sud-Est lutte contre la propagation de la pandémie.
Pour réaliser cet objectif, le groupe de travail a importé 550.000 réactifs de diagnostic par RT-PCR de la République de Corée. Soixante-huit laboratoires à travers le pays ont maintenant suffisamment d'équipement et de matériel pour effectuer le test. Ce qu'ils n'ont pas, c'est plus de techniciens.
Le lieutenant-général Doni Monardo, chef du groupe de travail de lutte contre le COVID-19, a affirmé que le problème était la pénurie en techniciens de laboratoire.
Il a indiqué que son groupe de travail avait recouru à l'aide de l'Association des médecins indonésiens (IDI), recrutait et formait bientôt plus de techniciens.
S’il peut porter le fonctionnement du laboratoire à 16 heures par jour au lieu de 8 heures actuellement, cela permettra de porter la capacité de tests à 12.000 par jour, a-t-il ajouté.
Mardi 5 mai, l’Indonésie a signalé 484 nouveaux cas de coronavirus, portant le total dans ce pays à 12.071. Il s’agit du plus grand nombre de cas en une journée dans ce pays d’Asie du Sud-Est. Le bilan total des décès s’élève à 872 et 2.197 patients se sont rétablis.
VNA/CVN