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Prendre la température corporelle d'un habitant dans la province septentrionale de Cao Bang. |
À 06h00 le 30 mars, le Vietnam avait dépisté 194 personnes infectées par le COVID-19, dont 52 déjà guéries.
Selon le vice-ministre de la Santé, Dô Xuân Tuyên, chef adjoint permanent du Comité de pilotage national pour la prévention et la lutte contre le COVID-19, au Vietnam, la transmission du COVID-19 dépend de trois facteurs.
Le premier, ce sont les personnes venus de l'étranger, représentant environ 70% des cas. Le deuxième est la détection des patients infectés et leur confinement. La détection précoce permet de limiter l'infection dans la communauté. Le troisième dépend du traitement des patients. C’est un facteur lié à l'infection dans des établissements de santé.
Dans le pays, il y a deux grands foyers épidémiques que sont le Buddha Bar à Hô Chi Minh-Ville et l'hôpital Bach Mai à Hanoï, a-t-il souligné.
L'épidémie est passée au niveau plus important. Par conséquent, les unités médicales de base ont cette double mission : détection précoce des cas et limite de la propagation au sein de la communauté.
Ces derniers temps, ces unités ont sérieusement travaillé pour détecter chaque cas, dressé la liste des cas venus de l'étranger ou vivant dans la communauté. La détection des cas dans la communauté joue un rôle important.
"Le rôle des unités médicales de base est très important, contribuant grandement au succès de la lutte contre le COVID-19", a souligné le vice-ministre Dô Xuân Tuyên.
VNA/CVN