M. Obama devait débarquer à 16h30 (09h30 GMT) à Jakarta, capitale de la "troisième démocratie au monde", pour le nombre d'habitants après l'Inde, où il vient de passer trois jours, et les États-Unis.
Le président américain revient pour la première fois dans la ville où il a passé quatre ans de sa jeunesse, entre 1967 et 1971, après le remariage de sa mère avec un Indonésien. Mais la nostalgie ne devrait pas occuper une grande place de sa visite, qui a débuté hier soir par la signature d'un "partenariat stratégique" avec son homologue Susilo Bambang Yudhoyono.
Accompagné de son épouse Michelle, M. Obama doit visiter aujourd'hui matin l'immense mosquée de Jakarta avant de prononcer un discours en plein air à l'université d'Indonésie. Il doit quitter Jakarta en début d'après-midi pour rejoindre Séoul, où se déroule en fin de semaine le Sommet du G20.
"Nous portons notre attention sur l'Asie, les puissances émergentes et les démocraties que nous considérons comme des piliers pour les orientations stratégiques des États-Unis au 21e siècle. L'Inde rentre clairement dans cette catégorie, tout comme l'Indonésie", a expliqué Ben Rhodes, conseiller adjoint pour la sécurité du président.
L'opinion indonésienne avait été déçue par l'annulation à deux reprises de la visite de M. Obama depuis le début de l'année, en mars puis en juin, à cause du débat à Washington sur la réforme de santé et de la marée noire dans le golfe du Mexique.
L'enthousiasme s'annonce modéré pour cette visite, d'autant que l'Indonésie est accaparée par plusieurs catastrophes naturelles, dont l'éruption dévastatrice du volcan Merapi, qui se poursuivait hier matin dans le centre de l'île de Java, à plus de 400 km de Jakarta.
AFP/VNA/CVN