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Le skieur français Adrien Théaux, lors d'un entraîenment, le 24 novembre à Lake Louise, au Canada. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il y avait beaucoup d'incertitudes, avec beaucoup d'énergie lâchée depuis une dizaine de jours et aujourd'hui c'est un gros soulagement pour tout le monde", a constaté le directeur de l'équipe de France masculine. "Les garçons sont restés concentrés sur ce qu'ils devaient faire, il y avait certainement beaucoup d'appréhension, beaucoup de tensions", a-t-il admis.
L'équipe de France a longtemps réfléchi avant de prendre part à l'étape de Lake Louise après la mort brutale le 13 novembre de David Poisson lors d'un stage d'entraînement à Nakiska, tout près de Calgary, à une grosse centaine de kilomètres au sud de Lake Louise.
Ils ont finalement décidé de rallier Lake Louise, sans avoir pu s'entraîner autant que les autres nations, ce qui ne les a pas empêchés de faire une belle impression d'ensemble vendredi 24 novembre, à l'image d'Adrien Théaux, meilleur chrono du seul entraînement officiel avant la descente samedi et le super-G dimanche 26 novembre.
"À travers le résultat, c'est un soulagement pour tous les garçons, cela s'est bien passé avec des conditions de neige et de visibilité pas faciles, en plus de ce qu'on a vécu, il faut leur dire respect", a insisté Chastan, visiblement ému.
L'entraîneur, le seul pour le moment dans le camp français à s'exprimer publiquement pour protéger les skieurs, a tenu à souligner que "tous les garçons ont pris le départ" alors qu'il leur avait laissé le choix d'éventuellement renoncer dans ce contexte très difficile.