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David Goffin après sa victoire sur Roger Federer en demi-finale du Masters de Londres, le 18 novembre 2017. |
Dimanche 19 novembre, il rencontre en finale le vainqueur de l'autre demi-finale, qui oppose samedi dans la soirée le Bulgare Grigor Dimitrov, 6e joueur mondial, à l'Américain Jack Sock, numéro 9 mondial.
"C'est un moment tellement particulier, c'est incroyable, je ne peux pas décrire ce que je ressens", a déclaré le Belge après sa victoire. "J'étais un peu nerveux en commençant la rencontre, puis j'ai vraiment bien senti la balles au deuxième set, j'ai bien servi, frappé de beaux coup-droits... C'était mon jour !".
Vendredi 17 novembre, David Goffin avait reconnu qu'il ne savait "pas quoi faire" pour battre Roger Federer, contre qui il avait perdu six fois en autant de rencontres. Il avait indiqué qu'il essayerait "quelque chose de différent" pour ce nouveau duel.
Le Belge a développé une stratégie très agressive dès les premières minutes du match, pour tenter d'empêcher son adversaire de s'exprimer. Mais malgré ses attaques répétées, le Belge manquait trop de précision pour dominer les échanges et se faisait breaker d'entrée. Sans forcer, le Suisse faisait la course en tête et concluait la manche par un nouveau jeu blanc sur un ace, après seulement 33 minutes de jeu.
Mais cette machine si bien huilée allait se gripper à l'entame de la deuxième manche. Tentant davantage sa chance au filet, David Goffin breakait son adversaire sur sa première occasion depuis le début du match, et se détachait 3-0. Le Suisse, lui, se montrait moins précis et commettait plusieurs fautes surprenantes.
Plus performant sur ses jeux de services, le Belge conservait son avantage et remportait la deuxième manche sur un jeu blanc. Le set décisif commençait sur les mêmes bases. Alors que Federer se montrait peu entreprenant, c'est Goffin qui prenait le jeu à son compte, jouant très long et n'hésitant pas à monter à la volée. Une stratégie payante, puisque il faisait le break dès le troisième jeu.
Dans ce complet retournement de situation, le Suisse se montrait incapable de se révolter et c'est son adversaire qui continuait à dicter le rythme. Malgré sa nervosité, il se montrait solide au service pour remporter sa première victoire face à Federer et se qualifier pour sa première finale du Masters.