>>Coupe Davis : Tsonga, Pouille, Gasquet et Herbert pour France-Belgique
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| Le Français Jo-Wilfried Tsonga lors de son match victorieux en Coupe Davis face au Belge Steve Darcis, le 24 novembre à Villeneuve-d'Ascq. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Goffin, N°7 mondial, a surclassé Lucas Pouille (18e) 7-5, 6-3, 6-1 lors du match d'ouverture. Tsonga, N°15 mondial, a répliqué devant Steve Darcis (76e), balayé en trois petit sets (6-3, 6-2, 6-1).
Les leaders ayant fait respecter la hiérarchie, le double de samedi 25 novembre (14h00) s'annonce capital. Il doit opposer Richard Gasquet et Pierre-Hugues Herbert au tandem belge composé de Ruben Bemelmans et Joris de Loore. Mais il est possible que le capitaine français Yannick Noah et son homologue belge Johan Van Herck procèdent à des changements.
L'égalité de vendredi soir 24 novembre conduit aussi les deux équipes vers un dimanche décisif. Le quatrième simple entre Tsonga et Goffin aura, quoi qu'il arrive, un enjeu lourd avant un éventuel cinquième et dernier match entre les deux N°2, Darcis et Pouille.
Goffin a passé à peine deux heures sur le court en dur du stade de football Pierre-Mauroy et se sent prêt à en découdre aussi samedi 25 novembre, même s'il joue peu en double dans la saison. "Cela aurait pu être plus compliqué si j'avais joué quatre heures", a souligné le récent finaliste du Masters, conscient de représenter "une option de plus" pour son capitaine.
"On s'est toujours préparés à jouer contre lui en double", a affirmé Noah, qui effectuera d'éventuelles modifications au "dernier moment", au plus tard une heure avant la rencontre comme le veut le règlement.
La Belgique gagne la bataille des tribunes
Le guide des campagnes victorieuses de 1991 et 1996 a vécu des matches "pas trop stressants" pour cette première journée, marquée lors des hymnes par les larmes de Julien Benneteau et Nicolas Mahut, écartés de la sélection française au dernier moment. "Je les ai vus et j'ai essayé de les oublier très rapidement", a commenté Noah après avoir assisté impuissant à la défaite de Pouille.
"Avec ce niveau-là, il a failli gagner le Masters. Il n'y a pas grand-chose à dire. Il joue le tennis de sa vie en ce moment", a estimé le jeune Nordiste (23 ans et 18e mondial), au sujet de son ami Goffin.
Le succès du talent wallon, obtenu avec maestria, a idéalement lancé la partie pour le camp belge en quête de son premier trophée dans la compétition. Les encouragements de ses supporters, moins nombreux mais plus bruyants que les spectateurs français, ont résonné dans l'enceinte nordiste (27.500 places). "On s'y attendait, a commenté Noah. Rien ne nous déçoit (de la part du public). Pour être déçu, il faut espérer quelque chose. On n'espère rien. On joue avec ce que l'on a".
"De là à dire (que la Belgique évoluait) à domicile... Il y avait une super ambiance de notre côté. Ils ont fait beaucoup de bruit mais Lucas n'a jamais pu enflammer le public", a estimé Goffin, en totale maîtrise au service, avec 12 aces et aucune balle de break à défendre.
"C'est dans la continuité du Masters. Je suis arrivé en confiance, avec de bonne sensations. J'ai senti tout de suite que j'allais pouvoir m'exprimer comme je le voulais", a poursuivi le finaliste du "tournoi des maîtres", satisfait d'avoir "rapproché le Saladier de la frontière".
Tsonga sans trembler
Mais Tsonga ne l'a pas laissé s'échapper plus loin, lui qui rêve de s'emparer de ce trophée qui fuit son pays depuis 2001. Le Manceau de 32 ans a déjà vécu deux désillusions, il y a sept ans à Belgrade sans jouer (forfait), puis en 2014 contre la Suisse dans ce même stade Pierre-Mauroy où il n'avait pu s'exprimer pleinement en raison d'une nouvelle blessure.
Sérieux et appliqué, il n'a pas tremblé pour se défaire en seulement 1h46 du N°2 belge Darcis, qu'il connaît depuis l'adolescence.