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>> Coupe de l'America : l'AC75 du défi français prend son envol à Barcelone
Le trophée de la Coupe de l'America exposé à Auckland. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Kiwis d'Émirates ont gagné sur le fil l'ultime régate préliminaire organisée sur le plan d'eau espagnol la semaine dernière, à quelques jours du démarrage de la célèbre Coupe Louis-Vuitton.
Cette autre compétition sponsorisée par la prestigieuse marque de luxe sert à désigner le challenger officiel de Team New Zealand, lors de la véritable Coupe de l'America du 12 au 21 octobre prochain.
Elle débute par des rondes préliminaires, où tous les défis s'affrontent en duel deux fois, avant des demi-finales et une finale qui déterminera enfin l'adversaire des Néo-Zélandais.
Les Kiwis participeront aux premiers tours, pour optimiser leur bateau, mais pas aux phases finales. Vainqueur aux Bermudes en 2017, puis à la maison à Auckland en 2021, la Nouvelle-Zélande est en route pour un incroyable triplé à Barcelone.
"Serré"
"On s'attendait à ce que cela soit serré et on a lutté pour manœuvrer correctement, cela va se jouer à rien", a estimé le barreur de l'équipage néo-zélandais Peter Burling, après sa victoire de justesse face à l'Italie la semaine dernière.
"Je pense qu'on a été un peu frustrés par notre façon de naviguer (lors de la finale de la régate préliminaire, ndlr), mais il y a beaucoup de belles choses à retenir pour la suite", a-t-il ajouté.
Les Italiens de Luna Rossa, déjà finalistes lors de la Coupe de l'America à Auckland en 2021, pourront prendre leur revanche dès jeudi lors du premier jour de la Coupe Louis-Vuitton, où ils affrontent encore les Kiwis.
L'équipage français Orient Express, aligné sur la Coupe de l'America, dans les eaux de Barcelone, le 11 juin. |
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"Bravo à la Nouvelle-Zélande, c'était une belle course. Nous avons un super bateau, une bonne équipe, je pense que cela va être une Coupe de l'America très intéressante", a annoncé le barreur italien Francesco Bruni.
La première édition de la Coupe de l'America a eu lieu en 1851 quand le voilier du Yacht Club de New York s'est imposé face aux Britanniques du Royal Yacht Squadron, donnant au passage son nom au célèbre trophée.
Les Américains ont ensuite dominé la compétition pendant plus de 100 ans, jusqu'en 1983, avant le succès historique et surprise de l'Australie. En 2024, les marins d'American Magic espèrent renouer avec le succès de leurs illustres aînés.
"Les Néo-Zélandais sont l'équipe à battre, leur bateau est très bon et je pense que les Italiens sont au même niveau, mais on peut voir que toutes les équipes sont proches les unes des autres", a dit Terry Hutchinson, barreur américain.
La France en embuscade
Deux autres équipes engagées dans la compétition ont des raisons d'espérer. Les Britanniques d'Ineos sont emmenés par le skipper Ben Ainslie, marin le plus décoré de l'histoire avec quatre médailles d'or olympiques.
Et les Suisses d'Alinghi Red Bull Racing, victorieux en 2003 et en 2007, se sont installés à Barcelone il y a deux ans pour se préparer aux mieux, tout en travaillant d'arrache-pied sur le bateau utilisé lors des régates : un monocoque à foils AC75.
Dernier défi engagé sur la Coupe de l'America, les Français d'Orient Express accusent un retard d'expérience conséquent sur les autres équipes, mais ambitionnent de bousculer la hiérarchie établie lors des régates préliminaires.
"Il faudra bien manœuvrer et faire de beaux départs", a expliqué l'un des deux barreurs du défi français, Kevin Peponnet, 33 ans.
"On doit travailler encore davantage sur le simulateur et aussi sur l'eau, pour revenir plus fort", a-t-il ajouté après l'ultime régate de préparation à Barcelone, où les Français n'ont remporté qu'un seul duel... après le forfait technique d'American Magic.
AFP/VNA/CVN