>> Coupe de France : éclaircie pour Clermont, qualifié aux tirs au but à Metz
>> Coupe de France : carton plein de Lille, Nice et Bordeaux se font peur
>> Coupe de France : le PSG sans forcer contre Orléans
L'attaquant de Rennes Martin terrier égalise contre Marseille en Coupe de France, le 21 janvier à Rennes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Lors des huitièmes de finale, qui se disputeront du 6 au 8 février, Rennes ira défier Sochaux, équipe de Ligue 2 mais qui a sorti Lorient en 32e de finale et surtout Reims en 16e dimanche 21 janvier.
Entre deux équipes qui ne sont pas à la place qu'elles souhaiteraient en championnat, et qui ont donc fait de la Coupe un objectif important de la saison, le match a été disputé sur un rythme plutôt plaisant pendant une heure.
Déjà opposées l'an dernier à ce stade de la compétition l'an dernier, pour une victoire de l'OM au Vélodrome (1-0), les deux équipes n'ont cependant que trop rarement réussi à emballer le match et les occasions nettes ont été rares.
Évoluant déjà avec un effectif restreint, notamment du fait des joueurs partis à la Coupe d'Afrique des Nations, Marseille a rapidement dû se passer des services de Michael Murillo (16e) et Bilal Nadir (28e), sortis sur blessure.
Le Marseillais Jordan Veretout vient d'ouvrir le score à Rennes, le 21 janvier. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais dans les secondes qui ont suivi ce deuxième coup dur, l'OM a bénéficié d'un double raté de Janüel Belocian et Guéla Doué sur un centre venu de la droite pour voir Jordan Veretout réaliser un très bel enchaînement contrôle-extérieur du droit pour placer le ballon dans la lucarne opposée (0-1, 29e).
Un but qui a rappelé à Rennes que sa fragilité défensive était encore loin d'être du passé, d'autant que Marseille n'avait guère été dangereux jusqu'alors, hormis sur une frappe trop enlevée de Vitinha (18e).
Mais, défensivement, Marseille arrivait aussi à bien contenir les Bretons et le double arrêt de Pau Lopez sur un pénalty de Benjamin Bourigeaud - qui restait sur 13 succès dans cet exercice, avec un dernier échec qui remontait à fin 2018-, avait semblé un signe de plus que la soirée pouvait bien tourner pour les Phocéens.
Gigot rate, Nagida marque
Loin de se décourager pourtant, Rennes a mis plus de détermination et de vitesse dans ses offensives au retour des vestiaires.
Le défenseur de Rennes Guela Doué (droite) à la lutte avec l'attaquant de Marseille Pierre-Emerick Aubameyang, le 21 janvier à Rennes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Un joli contre et un long centre à ras de terre presque parfait d'Enzo Le Fée avait été gâché par Arnaud Kalimuendo, un poil trop court (48e).
Mais sur l'occasion suivante, un coup-franc en forme de petit corner, Bourigeaud a cette fois trouvé la tête de Martin Terrier qui avait coupé au premier poteau pour l'égalisation (1-1, 53e), plus d'un an après son dernier but au Roazhon Park.
Porté par son public, Rennes a continué à pousser mais le vent et la bruine constante, qui rendait la pelouse grasse et glissante, n'a pas aidé à développer des mouvements de qualité.
Marseille, de son côté, a montré très peu d'ambition offensive dans la dernière demi-heure et la séance de tirs au but a vite semblé incontournable.
Les huit premiers tireurs de chaque équipe ont fait preuve d'une belle maîtrise technique et nerveuse pour convertir leur tentative, et c'est le capitaine olympien, Samuel Gigot, qui a envoyé sa frappe sur la transversale.
Dans la foulée, c'est le jeune latéral camerounais Mahamadou Nagida qui, du haut de l'insouciance de ses 18 ans, a offert une victoire de prestige aux Rouge et Noir qui rêvent de rééditer leur sacre dans la compétition d'il y a 5 ans.
AFP/VNA/CVN