>>Coronavirus : des localités renforcent les mesures de prévention
>>2019-nCoV : un patient chinois à Hô Chi Minh-Ville guéri
Nguyên Tân Binh (debout), directeur du Service municipal de la santé, a informé de la situation de l’épidémie. |
Nguyên Thiên Nhân a demandé aux unités concernées de rechercher l'emplacement et l'échelle appropriée pour cet hôpital atteigne une efficacité optimale.
Selon lui, l'hôpital de campagne aura entre 200 de 250 lits ces deux prochaines semaines. Si le l’épidémie prend de l’ampleur, un deuxième sera construit. Selon le plan du Comité populaire de la ville, il serait établi lorsque le nombre de cas infectés dans la ville sera supérieur à 500 cas, dépassant la capacité d’accueil des établissements de santé actuels.
L'hôpital de campagne de 500 lits sera installé dans deux lieux : à l'école militaire de la ville (district de Cu Chi) avec 300 lits et au 25 rue Pham Thi Quy (district de Nhà Bè) avec 200 lits.
De plus, au cas où le nombre de cas augmenterait fortement, il serait suggéré de faire de l'hôpital Pham Ngoc Thach un hôpital spécialisé de 500 lits.
Selon un rapport du Service de la santé de Hô Chi Minh-Ville, le 2 février, il y avait 3 cas positifs, 12 cas suspects qui ont donné des résultats négatifs aux tests, et 15 autres qui ont été isolés car ayant eu des contacts étroits avec des personnes infectées.
L’état de la patiente T.H.K, traitée à l'Hôpital des maladies tropicales, est stable, sans fièvre. Mais elle soutenue par un appareil respiratoire et des antibiotiques.
Mobilisation des forces
Le personnel de l’hôpital Cho Rây reçoivent des satisfecit du Premier ministre et du ministre de la Santé. |
Nguyên Tân Binh, directeur du Service municipal de santé, a informé qu’à cause de la forte densité de population et l'intensité des transports entre Hô Chi Minh-Ville et d'autres pays, les risques de propagation du virus nCoV dans la ville sont forts.
En raison de la longue période d'incubation du virus, la capacité de détecter les cas dès dans les portes frontières est très limitée.
Nguyên Tri Dung, directeur du Centre de Contrôle des épidémies, a déclaré que dans la situation actuelle, les mesures de prévention principales sont le port d’un masque, la pulvérisation d’agents désinfectants et la sensibilisation des citoyens via les médias. Les bus et autocars sont considérés comme des lieux publics, donc les passagers doivent porter des masques de protection. Leur désinfection est très important, surtout poignées, portes...
Bùi Ta Hoàng Vu, directeur du Service municipal du tourisme, a déclaré que son Service se coordonne avec les unités concernées pour contrôler les horaires de voyage et d'hébergement des touristes étrangers.
Les masques sont gratuits pour les visiteurs. Les hôtels doivent absolument surveiller l'arrivée des clients venant des zones épidémiques. En outre, ce Service a travaillé avec l'hôtel Tân Son Nhât pour accueillir des touristes ou disposer d’une zone de quarantaine temporaire dans l'hôtel, d’environ 100 places.
Un représentant de Saigon Co.op s’est engagé à garantir la quantité de masques et produits désinfectants pour répondre aux besoins. Ses supermarchés disposent de 100.000 masques de protection par jour, 5.000 bouteilles d'antibactérien, 4.000 pilules de savon,... à vendre.
Le patient chinois Lizichao (jaune) répond aux questions des journalistes. |
Hô Chi Minh-Ville imprimeront 5 millions d'affichettes sur les mesures de prévention. Un million d’affichettes ont été imprimées et distribuées au Front de la Patrie du Vietnam de Hô Chi Minh-Ville et au Centre de Presse…
Autres informations récemment mises à jour : Après 13 jours de traitement, l’hôpital de Cho Rây de Hô Chi Minh a annoncé, le 4 février, la réussite du traitement du Chinois Lizichao (28 ans), un des deux premiers cas détectés au Vietnam. Ce patient a été autorisé à rentrer chez lui. Actuellement, il n’a plus besoin d’appareil respiratoire et peut déplacer dans la zone de quarantaine.