>>La Chine prolonge ses congés du Nouvel An pour mieux endiguer l'épidémie
>>Le nombre de décès bondit à 80, des étrangers en attente d'évacuation
De droite à gauche : Édouard Philippe, Christophe Castaner, Jérome Guerreau, Agnès Buzyn réunis à Matignon le 26 janvier. |
"Le Premier ministre (Édouard Philippe) a demandé d'organiser un rapatriement par voie aérienne directe vers la France avec l'accord des autorités chinoises" pour les Français présents dans la région de Wuhan, épicentre de l'épidémie et normalement soumise à une interdiction de circuler, a déclaré la ministre de la Santé Agnès Buzyn après une réunion à Matignon.
Ce rapatriement se fera "en milieu de semaine" et sera effectué sous la supervision d'une "équipe médicale dédiée". Les personnes rapatriées devront en outre "demeurer dans un lieu d'accueil pendant 14 jours", période d'incubation estimée, a précisé la ministre.
Elle a estimé que le nombre de personnes concernées pourrait "aller de quelques dizaines à quelques centaines" et précisé que les autorités consulaires sur place étaient "en train de recenser" les Français souhaitant rentrer, certains pouvant hésiter en raison de la période de quarantaine destinée à éviter "toute propagation du virus sur le territoire" national.
Alors que l'identification de trois cas de cette pneumonie virale sur des voyageurs récemment rentrés de Chine a fait craindre une possible propagation du virus en France, Mme Buzyn a précisé qu'aucun nouveau cas n'avait été confirmé mais que six cas suspects attendaient toujours les résultats de tests.
AFP/VNA/CVN