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Transporter un patient atteint de COVID-19 à Mulhouse, le 29 mars en France. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous devons absolument préparer ensemble la sortie de crise, la relance, préparer l'après et nous devons montrer qu'on est efficace parce qu'on sera ensemble", a dit la secrétaire d'État française aux Affaires européennes Amélie de Montchalin.
L'ancien président de la Commission européenne Jacques Delors a averti samedi 28 mars que le manque de solidarité faisait "courir un danger mortel à l'Union européenne". "Aujourd'hui on se maintient à flots et on se maintient à flots ensemble en étant solidaires", a relevé la secrétaire d'État, en évoquant les mesures adoptées collectivement par les 27 face à la crise sanitaire et ses conséquences économiques, une fois passé un premier réflexe de repli sur soi.
"La Banque centrale européenne (BCE) a lancé un programme de 750 milliards d'euros de soutien aux États, c'est inédit. Nous avons levé les règles du Pacte de stabilité sur les déficits, c'est inédit", a-t-elle noté, citant également un plan de 40 milliards d'euros de la Commission européenne.
Les 27 de l'UE ont accepté jeudi 26 mars, sous la pression de l'Italie, où la pandémie a fait le plus de morts, d'examiner sous 15 jours des mesures plus fortes pour faire face à la récession annoncée. Angela Merkel a fait part de son opposition à l'idée d'émettre des "corona bonds", comme souhaité par les dirigeants français et italien notamment, afin de disposer d'un instrument de dette commun pour répondre à la crise liée au coronavirus.
APS/VNA/CVN