>>R. de Corée : perquisition au domicile de l’ancien secrétaire général de la présidence
Manifestation anti-gouvernementale, le 21 janvier à Séoul, en République de Corée. |
"Nous allons commencer à partir d'aujourd'hui à recueillir les suggestions du public et changer le nom du parti dès que possible'', a dit le président du Parti conservateur au pouvoir en République de Corée, In Myung-Jin.
Le Saenuri, ou Nouvelle Frontière, est issu de la fusion en 1997 de plusieurs formations de centre-droit. Jusqu'en 2012, il portait le nom de Grand parti national.
La présidente Park Geun-Hye, à qui le scandale a valu d'être destituée par l'Assemblée nationale, l'avait rebaptisé pour accroître son influence avant les élections de cette année là, qu'il avait remportées.
Pendant des décennies, cette mouvance a dirigé la République de Corée, sous la dictature et dans les années qui ont suivi. Puis, elle a passé dix ans dans l'opposition avant que ses candidats ne remportent les deux dernières présidentielles.
Le scandale actuel est centré sur la confidente de l'ombre de la présidente, Choi Soon-Sil, accusée de s'être servie de son entregent pour extorquer des sommes astronomiques aux conglomérats sud-coréens. Mme Park est accusée de collusion.
Sa destitution, votée le 9 décembre, doit encore être validée par la Cour constitutionnelle. Si elle est confirmée, une élection présidentielle devra être organisée sous 60 jours.
Le Saenuri explique que la plupart de ses membres veulent un changement de nom afin de donner "une nouvelle vie" au parti.
Aux dernières législatives d'avril 2016, le parti avait perdu sa majorité absolue à l'Assemblée nationale et plusieurs de ses députés avaient fait sécession pour former le parti Bareun (Correct).
AFP/VNA/CVN