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Construction des zones de production agricole sûre. |
Photo : NN/CVN |
Ce projet d'aide publique au développement (APD) est un résultat de la coopération entre les gouvernements du Vietnam et de la République de Corée. Approuvé par le Premier ministre en l’an 2020, le projet vise à construire un système d'information unifié sur l’hygiène alimentaire pour tout le pays, gérant les données de manière concentrée, et qui est mis à jour en temps réel pour aider les gens à rechercher facilement des informations sur l'origine des produits et les produits sûrs au Vietnam.
Selon le professeur agrégé et docteur Nguyên Thanh Phong, recteur dudit département, jusqu'à présent, la période de déploiement de quatre ans du projet, de 2020 à 2023, a été achevée, et le système de gestion de l’hygiène alimentaire a été élaboré avec les cinq composants suivants :
Premièrement, c'est un système qui fait des rapports en ligne sur l’hygiène alimentaire du niveau communal aux niveaux supérieurs. Les informations contenues dans les rapports seront envoyées et reçues en temps réel.
Deuxièmement, c’est la page web du portail d'informations sur l’hygiène alimentaire (pour le public). En dehors des informations générales sur l’hygiène alimentaire, ce site web met en place une carte d'informations des entreprises par région géographique. Les informations de base que le nom, l'adresse, le code d'entreprise, le certificat de réponse aux conditions d’hygiène alimentaire et les produits, sont affichées.
Des étrangers apprécient des plats vietnamiens. |
Photo : VNA/CVN |
Troisièmement, c’est une page web réservée aux gestionnaires du Département de l'hygiène alimentaire, avec des informations sur la gestion des informations d'entreprises, des cas d'intoxication alimentaire, des plaintes, des informations de surveillance de la publicité, des informations d’avertissement sur l’hygiène alimentaire.
Quatrièmement, c’est un système de gestion des informations des laboratoires. Il s'agit d'un système qui connecte les informations entre les laboratoires au service de la gestion étatique de l’hygiène alimentaire. Les agences concernées peuvent gérer l'intégration, rechercher des critères de test obligatoires et synthétiser des données de tests automatiques.
Cinquièmement, un portail d'information est conçu pour être concis et facile d'utilisation sur les téléphones mobiles.
Selon le directeur du Département de l'hygiène alimentaire, Nguyên Thanh Phong, ce département appliquera des réglementations pour accéder à ce système quotidiennement et toutes les heures pour recevoir des informations depuis le niveau communal jusqu'au niveau central. Actuellement, ce département a demandé aux organes compétents d'organiser des formations pour la mise en œuvre correcte du système.
Garantir la qualité et l’hygiène alimentaires
Le lancement de ce système de gestion de l’hygiène alimentaire est une nouvelle avancée des efforts du Vietnam pour garantir la qualité et l’hygiène alimentaires, protéger la santé de sa population, renforcer le travail et promouvoir la croissance économique, en particulier dans le contexte où il existe encore sur le marché de nombreux types d'aliments qui ne garantissent pas la qualité, ni les processus technologiques enregistrés auprès des agences de gestion.
Contrôle de l’hygiène alimentaire dans les cuisines d’usines et écoles. |
Photo : TT/CVN |
Le Vietnam dispose actuellement de la Loi sur l’hygiène alimentaire N°55 et du Décret 15.
Cependant, selon le docteur, médecin Cao Van Trung, chef adjoint du Bureau de surveillance des intoxications alimentaires et d'information pour les médias (relevant du Département de l'hygiène alimentaire), des intoxications alimentaires existent dans des zones industrielles, des hôpitaux et des écoles. Des aliments de mauvaise qualité circulent toujours sur le marché.
Selon le docteur Cao Van Trung, la raison objective c’est qu'au Vietnam, la plupart des établissements de production et de transformation d’aliments sont principalement de petite envergure et travaillent de manière saisonnière. Environ 85% des 500.000 établissements de transformation alimentaire sont des petites et moyennes entreprises, de taille familiale, dotées d'équipements limités. De plus, le point de départ de la gestion de l’hygiène alimentaire au Vietnam est inférieur à celui de nombreux pays du monde et de la région. Le personnel chargé de la gestion de l’hygiène alimentaire est faible. Les forces d’inspection sont encore trop réduites, surtout par rapport aux pays asiatiques. Par exemple, le Japon compte plus de 12.000 inspecteurs de l’hygiène alimentaire, tandis qu’au Vietnam, ils ne sont qu'un millier.
Selon des experts du secteur, pour améliorer l'efficacité de la gestion dans ce secteur, le Vietnam doit continuer à améliorer le cadre juridique en la matière ; agrandir les zones de production de matières premières alimentaires sûres ; renforcer le contrôle et l’inspection ; promouvoir la coopération internationale, attirer les investissements étrangers, appeler à un soutien financier et technique ; améliorer l'expertise des responsables et des inspecteurs ; perfectionner les institutions juridiques en fonction de la situation actuelle et des pratiques internationales.
VNA/CVN