"Au Sommet COP-15, on a conclu seulement des engagements de caractère politique qui, malheureusement, ne se sont pas concrétisés, notamment ceux concernant la réduction des gaz à effet de serre. Les pays participants à cette conférence doivent mobiliser plus d'efforts dans les échanges d'avis et la coordination afin d'obtenir des résultats tangibles dans les négociations", a estimé Trân Hông Hà, vice-ministre des Ressources naturelles et de l'Environnement, et représentant en chef de la délégation vietnamienne participant à cet évènement.
Pour rappel, le Protocole de Kyoto, qui est considéré comme une première base juridique sur la responsabilité et les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, expirera en 2012. La tâche la plus importante de la conférence COP-16 est de continuer les négociations pour prolonger ce Protocole. Deux scénarios : déployer la 2e étape ou une étape de transition pour dresser un plan à long terme contre le changement climatique.
"Comme d'autres pays de l'ASEAN, le Vietnam participera activement aux engagements de caractère juridique du Protocole de Kyoto. En même temps, il appellera les pays en voie de développement à faire preuve d'une grande responsabilité et à concrétiser sérieusement leurs engagements sur la réduction de 25% à 40% des émissions de gaz à effet de serre. En se basant sur les aides et le transfert des technologies des pays industriels, le Vietnam et d'autres membres de l'ASEAN prendront des mesures", a déclaré Trân Hông Hà.
Toujours selon lui, si la conférence COP-16 parvient à une 2e étape du Protocole de Kyoto, d'ici à 2020, les pays industriels devront réduire leurs émissions de gaz de 25% à 40% et établir des Fonds de coopération dans ce domaine. "Nous espérons que la communauté internationale lancera au plus tôt un programme de coopération à long terme sur le changement climatique avant l'expiration du Protocole de Kyoto. Elle devra préciser les itinéraires et la responsabilité dans la mise en oeuvre des engagements pour les pays industriels, les apports des pays en voie de développement...", a-t-il conclu.
Quê Anh/CVN