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Il faut lutter contre le réchauffement climatique. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L’archipel du Pacifique, qui est particulièrement menacé par la montée des eaux provoquée par les dérèglements du climat, a été choisi pour organiser à la fin de l’année cette réunion internationale.
Pour des raisons logistiques, elle ne se tiendra cependant pas aux Fidji mais à Bonn, en Allemagne, où se trouve le siège de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), sous l’égide de laquelle se déroulent les négociations internationales entre plus de 190 pays.
L’accord de Paris sur le climat de la fin 2015 avait été l’une des réussites de l’administration Obama. Mais son successeur s’est montré particulièrement sceptique sur la lutte internationale contre le réchauffement et a promis lors de sa campagne de mettre fin à la participation des États-Unis à cet accord.Le président américain doit faire connaître sa décision avant de se rendre au Sommet du G7 en Italie les 26 et 27 mai. Le Premier ministre fidjien Voreqe Bainimarama a affirmé mercredi que la communauté internationale avait besoin du leadership des États-Unis pour "faire face au plus grand défi de notre époque".
"Nous ne pouvons laisser notre meilleur joueur quitter le terrain", a déclaré dans un communiqué M. Bainimarama. "Restez en jeu !" "Écoutez ceux qui autour de vous vous encouragent à le faire. N’abandonnez pas toute l’équipe en partant alors que nous avons une stratégie de jeu claire et que nous avons déjà engrangé des résultats".
Voreqe Bainimarama a relevé que l’heure n’était plus aux interrogations quant à la réalité du réchauffement climatique. "Le réchauffement climatique provoqué par l’homme n’est pas un canular. C’est l’effrayante réalité", a relevé celui dont l’archipel est aussi menacé par la récurrence de plus en plus grande des tempêtes désastreuses comme le cyclone Winston qui avait fait 44 morts l’année dernière et a effacé un tiers de la production économique des Fidji.
Le réchauffement climatique signifie que ce genre de tempête peut survenir "n’importe quand, n’importe où". "Nous sommes face à une situation dans laquelle une seule tempête qui frapperait directement les Fidji pourrait réduire à néant des années de développement et nous renvoyer des décennies en arrière", a-t-il averti.
AFP/VNA/CVN