>>Pour la 1re de Zidane, Ronaldo s'occupe de tout à Rome
La joie des joueurs de Manchester City après le but de Sergio Agüero (gauche) face au Dynamo, le 24 février à Kiev. |
Manuel Pellegrini, qui cèdera sa place à Pep Guardiola en fin de saison sur le banc de City, peut légitimement espérer marquer l'histoire du club anglais en le conduisant pour la première fois dans le Top 8 européen à l'issue du match retour le 15 mars.
Tombés sur l'ogre FC Barcelone au même stade de la compétition les deux saisons précédentes, les Citizens ont su tirer profit d'un tirage cette fois-ci plus clémente, le club ukrainien, dont le dernier match officiel remonte au 9 décembre dernier, se trouvant en pleine trêve hivernale.
Sous la neige tombant sur Kiev, malgré quelques sueurs froides en tout début de rencontre, les hommes de Pellegrini, qui restaient pourtant sur trois défaites toutes compétitions confondues, prenaient rapidement les commandes grâce à Sergio Agüero, servi dans la surface par Yaya Touré, de la tête, à la réception d'un corner (15e).
David Silva creusait l'écart peu avant la pause (40e), après un centre de Raheem Sterling. Le scénario parfait pour le club anglais était toutefois légèrement terni à l'heure de jeu quand Vitaliy Buyalski réduisait le score, d'une frappe déviée par Nicolas Otamendi (59e).
Duel aérien entre le gardien du PSV Jeroen Zoet et l'attaquant de l'Atletico Madrid Antoine Griezmann, le 24 février à Eindhoven |
Dans une fin de match indécise, une frappe enroulée du gauche de Touré (90e) finissait par délivrer Manchester City, désormais en position idéale pour rejoindre les quarts de finale.
Griezmann toujours muet
Tout reste à faire en revanche entre l'Atletico Madrid, finaliste de l'édition 2014, et le PSV Eindhoven, présent en 8e de finale pour la première fois depuis 2007 mais en pleine confiance grâce à huit succès d'affilée obtenus en championnat, série en cours.
En dépit de plusieurs occasions franches, les Madrilènes, en supériorité numérique pendant plus d'une vingtaine de minutes après l'exclusion de Gaston Pereiro (68e), n'ont pas réussi à concrétiser leur domination.
Antoine Griezmann, lancé en profondeur, a notamment perdu son face-à-face avec le gardien du PSV Jeroen Zoet à la demi-heure de jeu. L'international français n'a plus marqué depuis le 27 janvier. Dès la 4e minute, le ballon piqué de Luciano Vietto, qui avait trompé Zoet, avait lui été sauvé in extremis sur la ligne par le défenseur néerlandais Jeffrey Bruma.
L'entrée de Fernando Torres (61e) n'a pas non plus permis aux joueurs de Diego Simeone de faire la différence face à une solide équipe néerlandaise, qui restera donc une menace au stade Vicente-Calderon dans trois semaines.