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Un demi-siècle après la reconstruction de la pagode, les couleurs des bols et des assiettes n’ont pas perdu de leur vivacité. |
Construite en 1815 sur un vaste terrain, elle a été bombardée durant la guerre et restaurée en 1969. En raison de contraintes budgétaires, les moines ont pris l’initiative de récupérer les bols et les assiettes en grès auprès des villageois pour les utiliser comme revêtement mural. C’est pour cette raison que les habitants l’appellent la pagode Chén Kiêu (Chén voulant dire “bol” en français).
Des motifs colorés constitués de pièces de grès sont présents partout, du toit du sanctuaire aux objets sculptés tels que la déesse Kemnar, la déesse des faucons et les statues de lion qui entourent la pagode. Chén Kiêu a une beauté resplendissante, témoignant de la créativité et du raffinement esthétique des Khmers ainsi que de leur profonde connaissance de la culture bouddhiste.
De nos jours, la pagode continue d’attirer des pèlerins et des visiteurs qui viennent admirer son architecture portant la culture khmère du Sud, s’immerger dans son atmosphère spirituelle et approfondir leurs connaissances sur le bouddhisme vietnamien.
L’architecture de la pagode Chén Kiêu présente des influences khmères distinctives. |
Des animaux sacrés sculptés et décorés de pièces en grès. |
Un mur à l’intérieur de l’édifice religieux. |
Des bols transformés en piliers de balustrade. |
Un demi-siècle après la reconstruction de la pagode, les couleurs des bols et des assiettes n’ont pas perdu de leur vivacité. |
Texte et photos : Phuong Nga - VNA/CVN