Check-points israéliens à Jérusalem-Est pour endiguer la vague de violence

La vague d'attentats a franchi un nouveau palier en Israël malgré la mise en place de postes de contrôle autour de Jérusalem-Est, la partie palestinienne de la ville.

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S'adressant le 14 octobre aux Palestiniens pour la première fois depuis le début il y a deux semaines des nouvelles violences, le président palestinien Mahmoud Abbas a dit soutenir un mouvement "pacifique" et affirmé "le droit à nous défendre" contre l'occupation israélienne.

Des forces de sécurité israéliennes sur les lieux d'une nouvelle attaque au couteau près de la station de bus, le 14 octobre à Jérusalem.
Photo : AFP/VNA/CVN

La mort, le 13 octobre, de trois personnes dans deux attentats anti-israéliens, ont la première attaque à l'arme à feu dans un bus, a réveillé le souvenir des attentats meurtriers de la deuxième Intifada, avivant une peur déjà largement répandue.

Deux nouvelles attaques au couteau se sont produites dans l'après-midi du 14 octobre à Jérusalem : la première, contre un agent de sécurité, a échoué et la seconde, près de la gare routière, a blessé une femme et suscité la panique.

Les deux assaillants, des Palestiniens de 20 et 23 ans, ont été tués par la police.

Devant cette flambée que rien ne semble arrêter, Israël a annoncé de nouvelles dispositions : les règles de port d'armes vont être assouplies, les corps des auteurs d'attentats ne seront plus restitués à leur famille, et 19 Palestiniens vont être déchus de leur titre de résidence à Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem annexée et occupée par Israël.

Le gouvernement avait déjà annoncé dans la nuit la mobilisation de soldats au côté des policiers dans les villes israéliennes. En plus de démolir les maisons d'auteurs d'attentats, Israël va désormais aussi saisir leurs biens.

Le gouvernement a aussi autorisé la police à "boucler ou encercler les secteurs de friction ou de haine à Jérusalem".

Dès le matin du 14 octobre, des policiers en armes contrôlaient toutes les voitures sortant de Jabel Mukaber, quartier d'où venaient les deux hommes qui ont semé la terreur dans un bus, le 13 octobre, et celui qui a précipité sa voiture sur un arrêt de bus.


AFP/VNA/CVN

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