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Hillary Clinton et Bernie Sanders, tous deux candidats à l'investiture démocrate s'expriment lors d'un débat télévisé, le 13 octobre |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Habituée de ces rendez-vous - elle a participé à plus d'une vingtaine de débats en 2008 lors de sa première tentative pour la Maison Blanche - l'ex-secrétaire d'État, qui a su parfois faire rire, s'est présentée comme la meilleure chance de son camp face aux républicains lors de la présidentielle de 2016.
"La diplomatie n’est pas la recherche de la solution parfaite, c’est trouver un équilibre entre différents risques", a lancé l'ancienne première dame des États-Unis, qui n'a jamais été véritablement mise en difficulté.
Au sénateur du Vermont Bernie Sanders, qui mettait en avant le modèle de société des pays nordiques, elle a rétorqué : "Nous ne sommes pas le Danemark. J'adore le Danemark, nous sommes les États-Unis d'Amérique".
"Elle ne s’est pas laissée démonter, personne n’a réussi à la désarçonner", a résumé Timothy Hagle, professeur de sciences politiques à l’université de l’Iowa.
Le débat, sur lequel planait l'ombre du vice-président Joe Biden qui hésite à se lancer dans la course, a été mené sur un rythme soutenu mais n'a pas donné lieu aux attaques personnelles qui avaient émaillé ceux du camp républicain.
Le milliardaire Donald Trump, qui a largement contribué à des records d'audience lors des deux premiers débats, a ironisé, en temps réel sur Twitter, sur ce débat "ennuyeux".
"Désolé, il n'y a aucune STAR sur scène ce soir!", a lancé le magnat de l'immobilier juste avant le début du débat, qui se déroulait dans un hôtel-casino situé à moins de 800 mètres de l'un de ses hôtels.
Pugnace, passionné, Bernie Sanders, 74 ans, véritable surprise de cette primaire, a dénoncé avec force les excès de Wall Street ou encore "un système de financement électoral corrompu qui affaiblit la démocratie américaine".
Appelant à ne pas laisser le pays aux mains d'une "poignée de milliardaires", le sénateur du Vermont a dénoncé, tout en évitant soigneusement les attaques individuelles, le manque de détermination de son camp sur ces thèmes.