Ses interlocuteurs étaient les Premiers ministres danois Lars Lokke Rassmussen, australien Kevin Rudd, éthiopien Meles Zenawi, algérien Ahmed Ouyahia, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, le président mexicain Felipe Calderon.
Les participants à cette réunion ont discuté des engagements nationaux pour que le prochain sommet soit couronné des succès, soulignant l'importance du Fonds de mise en route de Copenhague (10 milliards de dollars pour la période 2010-2013) destiné à aider les pays en développement lourdement affectés par les effets du changement climatique.
Les dirigeants ont souligné par ailleurs que les pays développés devraient prendre des engagements concrets pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, soutenir le transfert de technologies vertes en faveur des pays en développement et moins développés. Ils ont jugé nécessaire de créer une organisation de régulation globale afin de s'assurer de la bonne exécution des engagements qui seront pris lors de ce sommet. Ils ont exprimé leur souhait qu'avec la participation de 53 pays, le sommet parvienne à parapher un document juridique important concernant la lutte globale contre le changement climatique.
Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a hautement apprécié les initiatives importantes visant à protéger le climat de la Terre et applaudi les efforts du Premier ministre danois en la matière ainsi que les préparatifs méticuleux pour le prochain sommet.
Le chef du gouvernement vietnamien a estimé que les pays développés devraient être les premiers à prendre des engagements énergiques et que la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à moyen et à long termes, était impérative, dans l'objectif de limiter l'augmentation de la température moyenne du globe à 2°C maximum vers la fin de ce siècle.
"Pour les pays gravement influencés par les effets du changement climatique, en particulier par l'élévation du niveau de la mer comme le Vietnam, les pays développés et ceux qui rejettent un grand volume de gaz à effet de serre, ainsi que les institutions financières devraient appliquer des mécanismes d'aides préférentiels concernant l'assistance financière et le transfert de technologies", a souligné Nguyên Tân Dung.
Selon lui, les pays développés devraient contribuer activement aux efforts internationaux via l'élaboration et la réalisation de programmes d'action nationaux de limitation des rejets de gaz à effet de serre conformément aux conditions de chaque pays (NAMAs), sur la base du volontariat et de l'objectif de développement durable.
Le chef du gouvernement vietnamien a demandé à la communauté internationale de créer une organisation de régulation commune des activités faisant face au changement climatique. Il a appelé la communauté internationale, les pays développés et les organisations internationales à mieux coopérer afin d'aider le Vietnam à faire face efficacement au réchauffement climatique et à l'élévation du niveau de la mer qu'il entraîne.
Nghia Ðàn/CVN
(04/12/2009)