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Un homme parmi les débris de sa maison à Palu, ville indonésienne dévastée par un séisme suivi d'un tsunami, le 29 septembre. |
Selon les calculations du groupe allemand de la réassurance Munich Re, les catastrophes naturelles enregistrées l'année écoulée ont fait moins de victimes. Mais le chiffre avancé sur les dégâts enregistrés, dépasse la moyenne des 30 dernières années, soit 140 milliards de dollars, et "la moitié des dommages étaient assurés", occasionnant des pertes "nettement supérieures à la moyenne de long terme" pour le secteur de l'assurance, explique Munich Re.
Les États-Unis ont ainsi souffert des incendies dévastateurs de l'automne en Californie, qui ont coûté 24 milliards de dollars, ainsi que des deux ouragans Florence et Michael, qui ont occasionné 30 milliards de dollars de dommages.
Pour Munich Re, les violents départs de feu "apparaissent de plus en plus fréquents, en raison du changement climatique", et nécessitent à la fois des "actions" de prévention et une possible révision des modèles des assureurs.
Le risque croissant d'incendies préoccupe d'autant plus le groupe que "la multiplication des habitations en lisière de forêt" implique "un immense coût humain et financier", selon Ernst Rauch, responsable du département Climat et géosciences du groupe.
Au total, les catastrophes naturelles ont tué 10.400 personnes l'an dernier, avec un pic de 2.100 victimes lors du tsunami du 28 septembre à Palu, en Indonésie. Ce bilan est très inférieur à la moyenne annuelle de 53.000 victimes lors des 30 dernières années, souligne néanmoins Munich Re.
"Globalement, les mesures destinées à protéger les vies humaines commencent à avoir un effet", explique la même source.
APS/VNA/CVN