>>Catalogne : Madrid confirme qu'une suspension de l'autonomie est sur la table
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron à Bruxelles, le 19 octobre. |
La chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron à Bruxelles, le 19 octobre. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy --qui pourrait aller jusqu'à suspendre l'autonomie de la Catalogne dans les jours à venir --est lui arrivé sans dire un mot à un sommet européen à Bruxelles, où il devait retrouver ses 27 homologues.
La grave crise née du référendum d'autodétermination du 1er octobre, interdit par la justice et le gouvernement espagnols, ne figure pas à l'agenda de cette réunion au sommet, mais elle occupait tous les esprits.
"Nous soutenons la position du gouvernement espagnol (...) Nous espérons aussi que des solutions pourront être trouvées sur la base de la Constitution espagnole", a déclaré Mme Merkel en arrivant à Bruxelles.
Les dirigeants européens vont "envoyer" un "message d'unité autour de l'Espagne", a dit M. Macron, qui devait rencontrer M. Rajoy en fin d'après-midi.
De leur côté, les dirigeants belge et luxembourgeois, Charles Michel et Xavier Bettel, ont préféré insister sur un appel au dialogue entre Madrid et les indépendantistes catalans.
Malgré les protestations de Madrid, MM. Michel et Bettel ont aussi rappelé qu'à leurs yeux "la violence n'est pas une réponse", une condamnation à peine voilée des violences policières qui ont émaillé le vote interdit du 1er octobre.
"Qui peut valider la violence, d'où quelle vienne ? Personne !", a lancé le Premier ministre belge. "Comme Européen, je considère qu'il faut chaque fois appeler au dialogue politique lorsqu'il y a une crise politique", a-t-il affirmé.
AFP/VNA/CVN