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Le logo Carrefour sur la devanture d'un magasin à Nantes, le 26 janvier. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le PDG de Carrefour en Argentine, Rami Baitieh, a assuré que "l'objectif (était) de redresser l'entreprise et de maintenir le réseau" dans ce pays de 41 millions d'habitants.
La Procédure préventive de crise (PPC), précise-t-il, est "un plan prévu pour les sociétés en difficultés".
"Ces dernières années, Carrefour Argentine a rencontré d'importantes difficultés financières. Nous sommes entrés dans une PPC pour dialoguer avec le ministère du Travail et le partenaire social. Je suis confiant que nous allons trouver ensemble une solution", dit M. Baitieh.
En Argentine, l'annonce de Carrefour a soulever des inquiétudes, car la société française est le premier employeur privé étranger, avec entre 18.000 et 19.000 salariés.
Y aura-t-il des licenciements ou des départs volontaires ? "S'il y a une réduction de personnel, dans quelles conditions, nous souhaitons en parler avec notre partenair".
Pour Carrefour, l'Argentine se situe entre le 6e et le 10e rang de ses implantations dan le monde.
Pour le patron de Carrefour, qui a pris ses fonctions en janvier, les difficultés de son entreprise dans la 3e économie d'Amérique latine sont "liées à une situation plutôt locale, une conjoncture économique complexe, avec une forte inflation, une consommation en baisse, et ne augmentation du prix d'achat".
Carrefour compte environ 500 magasins, de l'hypermarché au commerce de proximité.
Fin 2017, le numéro 2 mondial de la grande distribution derrière l'américain Wal-Mart avait démenti un départ d'Argentine.