>>Ubisoft va ouvrir un nouveau studio à Bordeaux et un autre à Berlin
Pour son exercice décalé 2016/17, Ubisoft a enregistré un bénéfice net en hausse de 15% à 107,8 millions d'euros. |
"Far Cry 5" devient "le deuxième meilleur lancement d'un jeu Ubisoft (...) juste derrière +Tom Clancy's The Division+, sur la même période", s'est félicité le groupe dans un communiqué. Il s'agit par ailleurs du "titre le plus rapidement vendu de toute l'histoire de la franchise" Far Cry, selon Ubisoft, avec des ventes "plus de deux fois supérieures à celles réalisées sur +Far Cry 4+", lors de la première semaine de lancement.
Les ventes numériques du dernier opus de la saga d'action ont représenté plus de 50% du chiffre d'affaires des ventes, précise encore le communiqué. Sorti le 27 mars dernier, "Far Cry 5" se déroule dans le comté de Hope ("Espoir") au Montana (États-Unis). Pour ce jeu, Ubisoft a imaginé un culte fictif dirigé par Joseph, "un père qui croit que la fin des temps approche et qu'il a été choisi pour sauver les gens, qu'ils veuillent être sauvés ou non", avait expliqué Dan Hay, directeur d'Ubisoft, pendant une présentation en mai 2017.
Le gourou est notamment aidé par ses trois fils adultes. C'est face à ce culte que le joueur se retrouvera, contraint de créer une force de résistance, de prendre les armes et de former des alliances. En décembre dernier, le groupe avait révisé son chiffre d'affaires 2017/18 à la baisse, à 1,64 milliard d'euros (contre 1,7 milliard initialement prévus) en raison de l'accroissement de la durée de développement de trois jeux, dont "Far Cry 5", qui devait sortir au début de l'année calendaire 2018 et qui verra ses ventes comptabilisées dans le prochain exercice.
Pour son exercice décalé 2016/17, Ubisoft a enregistré un bénéfice net en hausse de 15% à 107,8 millions d'euros, assorti de ventes en hausse de 4,7% à 1,46 milliard d'euros. Le 20 mars, le géant Vivendi qui s'était emparé en trois ans de 27,27% de l'éditeur de jeux vidéos a jeté l'éponge après une longue bataille avec le patron Yves Guillemot pour prendre le contrôle d'Ubisoft, et est sorti du capital. En parallèle Ubisoft a noué un partenariat stratégique avec le Chinois Tencent, entré à hauteur de 5%.