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L'attaquant brésilien du PSG, Neymar (droite), déborde le défenseur portugais de Manchester City, Ruben Dias, lors de la demi-finale retour de la Ligue des Champions, le 4 mai à l'Etihad Stadium. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour Lille, le chemin vers les 8es de finale n'est pas obstrué par un géant : Séville, Salzbourg et Wolfsburg figurent à ses côtés au sein d'une poule G ouverte.
Le PSG regarde plus loin, du côté de la finale prévue à Saint-Pétersbourg. Mais le tirage l'empêche de trop rêver.
Forcément, les supporters parisiens ont dû ressentir un frisson au moment de découvrir que Manchester City et le RB Leipzig allaient venir au Parc des princes cet automne.
Le Club Bruges complète le quatuor, le plus relevé du plateau.
Avec son effectif de stars, renforcé par cet été par Lionel Messi et Sergio Ramos, neuf C1 à eux deux, le PSG a pourtant de quoi faire trembler l'Europe.
Mais City lui rappelle un récent cauchemar : les Anglais ont infligé aux Parisiens une leçon en demi-finale la saison passée, en s'imposant à l'aller (2-1) comme au retour (2-0).
Mauvais souvenir
La maîtrise des hommes de Pep Guardiola, sublimée par un grand Riyad Mahrez, avait alors mis en lumière les faiblesses des Parisiens, privés de Kylian Mbappé au retour.
Pour la revanche, "Kyky" n'est pas certain d'apparaître. L'attaquant star est au centre d'un feuilleton qui pourrait le conduire au Real Madrid avant la fin du mercato, le 31 août.
Le tableau de la phase de poules de la Ligue des Champions, après le tirage au sort, effectué le 26 août à Istanbul. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Autre inconnue : Cristiano Ronaldo, qui négocierait son transfert à City, selon la presse. Si la légende portugaise parvenait à ses fins, il retrouvera son ancien rival du Barça, Messi.
Leurs retrouvailles dessinent l'un des nombreux arcs narratifs autour de cette affiche entre riches clubs détenus par des États du Golfe.
Il y a aussi de belles histoires à raconter autour du RB Leipzig, qui a donné des sueurs froides au PSG la saison passée lors de la phase de groupes.
En effet, les Parisiens s'étaient inclinés chez les Allemands (2-1) en novembre, avant de péniblement prendre leur revanche à domicile (1-0), grâce à un penalty de Neymar.
Par contre, les coéquipiers de "Ney" avaient été faciles contre les Saxons lors de la demi-finale jouée sur manche sèche (3-0) en 2020.
Lors de cette édition, ils avaient aussi rencontré Bruges. Bilan : deux victoires (5-0 en Belgique, 1-0 à Paris).
De toutes façons, Paris ne jure que par lui-même pour remporter cette compétition dont rêve son propriétaire qatarien.
"C'est notre objectif, on ne le cache pas", a répété en août le président Nasser Al-Khelaïfi.
Ouvert pour Chelsea
Lille part avec l'ambition de faire mieux que lors de ses deux précédentes participations, conclues chacune par une dernière place.
Le Losc a évité tous les cadors du pot 1, en héritant du Séville FC qui, sur le papier, est l'adversaire le plus abordable.
Le RB Salzbourg, qui participe à sa troisième C1 de suite, n'a pas un effectif de stars, les Allemands de Wolfsburg non plus. Les Nordistes ont donc une chance pour l'une des deux premières places synonymes de 8es.
Tenant du titre, Chelsea fait figure de grand favori dans le groupe H, où seule la Juventus a les moyens de le faire trembler, contrairement au Zénit Saint-Pétersbourg et Malmö.
Engagé dans une nouvelle ère sans son prodige Messi, le Barça a hérité du Bayern Munich, mais aussi de Benfica et du Dynamo Kiev, de quoi lui donner un solide espoir pour voir la phase finale.
À part le PSG, le favori le moins bien loti est Liverpool qui, face à l'Atlético Madrid, Porto et l'AC Milan, aura fort à faire dans un groupe B compétitif.