>>La Jamaïcaine Thompson-Herah fait trembler le record du monde de "Flo-Jo"
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La Jamaïcaine Elaine Thompson-Herah, victorieuse du 100 m, lors du meeting de la Ligue de Diamant, le 21 août à Eugene dans l'Oregon. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Duplantis libéré
Le Suédois Armand Duplantis est devenu champion olympique pour la première fois début août à Tokyo, et peut reprendre sereinement la chasse à son propre record du monde (6,18 m), alors qu'il avait failli passer 6,19 m au Japon.
"J'ai beaucoup de poids en moins sur mes épaules par rapport aux JO, où tout le monde disait que j'allais gagner avant même la compétition. Maintenant que c'est fait je peux respirer, je peux prendre les choses plus simplement. Je viens juste pour sauter haut, gagner les concours, me faire plaisir", a-t-il expliqué.
Ultra-régulier au-dessus de 6 m, "Mondo" retrouve à Lausanne le vice-champion olympique Chris Nilsen mais surtout le double champion du monde américain Sam Kendricks, privé des JO à la dernière minute pour un test positif au COVID-19. Le Français Renaud Lavillenie, diminué à Tokyo, s'aligne également.
Rojas, le triple finalement
Après avoir envisagé de s'aligner sur le saut en longueur, la Vénézuélienne Yulimar Rojas a finalement choisi sa spécialité, le triple saut.
Elle avait ébloui le stade olympique de Tokyo le 1er août en battant le record du monde de l'Ukrainienne Inessa Kravets (15,50 m en 1995) avec un saut à 15,67 m à son dernier essai.
L'élève du Cubain Ivan Pedroso semble presque sans limite tellement elle domine la discipline.
Warholm enlève les haies
Vainqueur de l'une des plus belles courses de l'histoire aux JO (45.94), pulvérisant son propre record du monde du 400 m haies, le Norvégien Karsten Warholm se lance un défi sur un 400 m "plat" à Lausanne.
Champion d'Europe en salle en 2019 sur la distance, les limites de Warholm sont difficiles à cerner sur la discipline (record en 44 sec 87), surtout si sa forme est la même qu'au Japon.
"Je suis heureux de courir, le plat c'est un bon challenge après les haies. Mais c'est une distance où tu as besoin d'expérience et j'en ai peu", a-t-il indiqué.
Plutôt que le record du monde du Sud-Africain Wayde Van Niekerk (43.03 en 2016), le Norvégien pourrait s'attaquer au vieux record d'Europe de l'Allemand Thomas Schönlebe (44.33 en 1987).
"Dans un très grand jour c'est faisable, il faudrait que je fasse une course parfaite comme à Tokyo. Je dois rester humble sur cette distance, mais si je suis très rapide je ne vais pas m'en plaindre".
AFP/VNA/CVN