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La ministre déléguée à l'Industrie Agnès Pannier-Runacher (droite), le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand (centre) et le maire de Béthune Olivier Gacquerre (gauche), le 19 octobre à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le projet industriel avancé par le cabinet Accenture, qui prévoit de maintenir la production de pneus sur le site, suppose une restructuration qui impliquerait le départ de près de 40% des salariés, et 100 millions d'euros d'investissement.
"Nous avons demandé à Bridgestone de prendre le temps de creuser ce scénario complémentaire", a indiqué la ministre déléguée chargée de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher. "Nous ne nous laisserons pas faire, nous allons nous battre pour donner un avenir industriel à ce site. (...) J'espère que nos amis japonais mesurent ce qui est en jeu au niveau humain à Béthune".
Un porte-parole de Bridgestone en France a indiqué à l'AFP que le groupe réagirait lundi après-midi.
"C'était une réunion constructive, ça fait du bien de se sentir soutenus", a dit Stéphane Ducrocq, l'avocat représentant les salariés de Bridgestone. "On espère aller vers autre chose que cette fermeture."
"Il faut que Bridgestone au Japon nous dise comment ils répondent", a souligné le président (ex-LR) des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. "Si c'est non, on va rentrer dans un bras de fer pour obtenir le maximum pour le site et les salariés. On ne part pas comme ça, en France".
AFP/VNA/CVN