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La Première ministre britannique Theresa May devant 10 Downing Street à Londres le 14 mars. |
Mme May cherche à faire adopter l'accord de divorce qu'elle a signé avec Bruxelles, mais que les députés ont déjà rejeté deux fois à une nette majorité.
Dans le Sunday Telegraph, elle a expliqué que si elle obtenait satisfaction avant un Conseil européen prévu jeudi 14 mars, elle demanderait une "courte prolongation pour des raisons techniques" au-delà du 29 mars, date prévue du divorce.
Reconnaissant que ce n'était "pas une issue idéale", elle a estimé que ce serait "quelque chose qu'accepterait le peuple britannique si cela menait rapidement à réussir le Brexit".
"L'alternative, si le Parlement ne valide pas l'accord d'ici là, est bien pire", a-t-elle poursuivi. À savoir que le Royaume-Uni devrait repousser sa sortie de l'Union européenne jusqu'à une date impossible à déterminer.
"L'idée que les Britanniques se rendent aux urnes pour élire des députés européens trois ans après avoir voté pour quitter l'UE est à peine supportable. Il ne saurait y avoir de symbole plus fort de l'échec collectif du Parlement", a-t-elle écrit.
Si les députés persistent à rejeter aussi bien l'accord négocié avec Bruxelles que la possibilité de sortir sans accord, "nous ne quitterons pas l'UE pendant des mois, si ce n'est jamais", d'après elle.
L'incertitude règne quant à la suite du processus, les Européens n'étant pas sûrs de vouloir reporter la sortie du Royaume-Uni s'ils ne voient pas plus de "clarté" dans les intentions de Londres.
AFP/VNA/CVN