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Un membre de la police routière au milieu des manifestations pro-Bolsonaro et chauffeurs routiers qui bloque un axe routier entre Rio De Janeiro et Sao Paulo, à Barra Mansa, le 31 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Tant que je serai président de la République, je continuerai à respecter la Constitution", a déclaré le chef de l'État sur un ton martial. Il s'est exprimé lors d'une allocution de deux minutes au palais présidentiel de l'Alvorada, à Brasilia, sans jamais reconnaître explicitement sa défaite.
"Le président m'a autorisé, selon la loi, à débuter le processus de transition" avec l'équipe du président élu Luiz Inacio Lula da Silva, a dit dans la foulée son chef de cabinet Ciro Nogueira.
Jair Bolsonaro, 67 ans, a par ailleurs condamné à demi-mot les barrages routiers érigés par ses partisans protestant contre la victoire depuis dimanche 30 octobre.
Il a toutefois affirmé que ces manifestations étaient "le fruit de l'indignation et d'un sentiment d'injustice concernant la façon dont le processus électoral s'est déroulé".
La Cour suprême, garante de la Constitution, a rapidement pris acte de ce discours dans un bref communiqué : "En ordonnant le début de la transition, (le président) a reconnu le résultat final de l'élection".
La Haute Cour, avec qui le chef de l'État entretient des relations orageuses depuis le début de son mandat, a également "souligné l'importance d'assurer la liberté de circulation par rapport aux barrages routiers".
AFP/VNA/CVN