>> Nigeria : trois morts dans l’effondrement d’un immeuble à Abuja
>> Égypte : 4 morts et 11 blessés lors de l'effondrement d'un bâtiment dans le Sud
>> Effondrement d'un immeuble à Paris : une personne portée disparue toujours recherchée
Des secouristes tentent de retrouver des survivants après l'effondrement d'un immeuble occupé illégalement à Paulista, près de Recife dans le Nord-Est du Brésil, le 7 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les pompiers ont cessé leurs recherches, après avoir retrouvé une femme et deux enfants manquants depuis l'effondrement vendredi 7 juillet de l'immeuble, frappé d'un arrêté de péril mais occupé illégalement.
L'effondrement a fait également 11 blessés, âgés de 5 à 45 ans, avait également indiqué la Protection civile de l'État brésilien du Pernambouc, lors d'un bilan précédent.
Une femme de 65 ans et deux adolescentes ont pu être sorties vivantes, avaient-ils précisé.
L'immeuble de trois étages jouxtait un important complexe d'habitations, selon des images diffusées par la presse locale.
Les appartements y avaient été fermés en 2010 en raison d'un risque d'effondrement mais ils étaient occupés illégalement, a ajouté la Protection civile.
En avril, un autre immeuble dans le même état s'est effondré à Olinda, toujours dans l'État du Pernambouc, faisant 6 morts.
C'est le plus souvent dans les quartiers pauvres, où les constructions illégales sont monnaie courante et où la population accède moins facilement à des logements salubres, que ce type de catastrophe se produit.
Les épisodes de fortes pluies ajoutent un risque de glissement de terrain et une menace supplémentaire pour les habitants des logements illégaux.
En 2020, l'effondrement d'immeubles construits illégalement dans une favela de Rio, au Sud-Est, après plusieurs jours de pluies intenses, avait fait 24 morts.
En février, 65 personnes ont perdu la vie dans un glissement de terrain causé par des pluies records à Sao Sebastiao, station balnéaire touristique à 200 km de Sao Paulo (Sud-Est). En 24 heures, il avait plu plus du double que les précipitations mensuelles.
Environ 9,5 millions de personnes vivent dans des zones à risque de glissement ou d'inondation sur 215 millions d'habitants au Brésil, selon des chiffres officiels.
AFP/VNA/CVN