Réunion de financement à l'ONU en faveur des pays les plus touchés par Ebola

L'ONU accueille, le 10 juillet à New York, une conférence destinée à rassembler des fonds pour aider les trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par l'épidémie d'Ebola à se rétablir.

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Au total, 4.022 femmes risquent de mourir chaque année en Guinée, Liberia et Sierra Leone.
Photo : AFP/VNA/CVN

Les présidents de ces trois pays (Liberia, Sierra Leone et Guinée), Ellen Johnson-Sirleaf, Ernest Bai Koroma et Alpha Condé, doivent être présents, de même que le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et des représentants de l'Union africaine et de la Banque mondiale.

L'objectif est de réunir 3,2 milliards de dollars pour reconstruire les services de base, notamment les systèmes de santé, de ces trois pays ravagés par Ebola, a expliqué à la presse Sunil Saigal, coordinateur de la réponse à Ebola au sein du Programme des Nations unies pour le développement. Ces fonds doivent couvrir les besoins pour une "première période de rétablissement" d'une durée de deux ans, a-t-il précisé.

"Il faut aider les Africains à devenir plus résistants", a souligné l'envoyé spécial de l'ONU pour la lutte contre Ebola, le Dr David Nabarro. "Il faut rétablir les services de santé, rouvrir les écoles, aider les gens à reprendre le cours de leur vie et leur travail".

La perte de personnels de santé tués par Ebola va provoquer une flambée de mortalité maternelle lors de grossesses et d'accouchements dans les trois pays, estime un rapport de la Banque mondiale publié le 8 juillet. Au total, 4.022 femmes risquent de mourir chaque année en Guinée, Liberia et Sierra Leone, exclusivement du fait de "l'héritage" de l'épidémie d'Ebola.

Le Liberia vient d'enregistrer de nouveaux cas après avoir été déclaré exempt de la maladie le 9 mai. Ses deux voisins luttent toujours contre l'épidémie, qui est repartie à la hausse après avoir nettement régressé depuis le début de l'année. Ces trois pays comptent plus de 99% des victimes de l'épidémie. Celle-ci a fait plus de 11.200 morts depuis décembre 2013, dont plus de 4.800 au Liberia.

Tout en affirmant que l'épidémie piétine, le Dr Nabarro s'est refusé à pronostiquer la fin de la transmission du virus : "nous ne nous risquons plus à prédire de manière ferme une date pour la fin de l'épidémie".

AFP/VNA/CVN

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