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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 08h20 GMT, LVMH reculait de 5,16% à 711,90 euros. Kering plongeait de 7,63% à 240,60 euros et Hermès perdait 0,86% à 2.639,00 euros. Christian Dior SE cédait 5,21% à 655,50 euros. Le groupe de cosmétique L'Oréal reculait de 2,29% à 359,20 euros.
LVMH, dirigé par Bernard Arnault, a connu un recul de son bénéfice net de 17%, à 12,55 milliards d'euros en 2024. Son chiffre d'affaires s'est replié de 2% à 84,7 milliards d'euros.
L'année a surtout été marquée par "une faiblesse en Asie", sauf au Japon, et une "période électorale incertaine" aux États-Unis, marché majeur du luxe, a commenté le dirigeant lors d'une conférence de presse mardi 28 janvier.
"On a eu trois ans d'euphorie en 2021, 2022 et 2023, on a une année de consolidation en 2024", a toutefois relativisé le directeur financier Jean-Jacques Guiony, en évoquant une "légère tendance à l'amélioration aux États-Unis et en Europe en fin d'année".
Reste que, "contrairement à ses pairs, les résultats de LVMH sont décevants sur le dernier trimestre", a relevé Kathleen Brooks, directrice de la recherche économique chez XTB.
Un coup dur pour l'ensemble du secteur : depuis le début de l'année, des résultats meilleurs qu'attendu du britannique Burberry et du suisse Richemont avaient suscité l'espoir d'une reprise pour le luxe, plombé depuis plusieurs mois par une faible demande en Chine, un marché crucial.
Or, "LVMH reste l'indicateur de référence pour l'ensemble du secteur", a ajouté Kathleen Brooks.
Le luxe reculait par conséquent partout en Europe. À Milan, Salvatore Ferragamo perdait vers 8h25 GMT 2,77% et Moncler 1,83%. À Londres, Burberry perdait 0,76% et à Francfort, Hugo Boss cédait 1,39%.
AFP/VNA/CVN