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Le président bolivien Evo Morales (centre) lors d'une conférence de presse le 9 novembre 2019 à El Alto, aux côtés du vice-président Alvaro Garcia Linera (gauche) et du ministre des AE Diego Pary (droite). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je lance un appel au dialogue avec les partis qui ont obtenu des sièges au Parlement lors des dernières élections générales, soit quatre partis", a déclaré M. Morales dans un discours à la nation.
Il n’a en revanche pas appelé au dialogue avec les comités de la société civile qui ont lancé le mouvement de protestation contre sa réélection.
Il a également demandé aux policiers de mettre fin aux mutineries et à reprendre leur travail pour assurer la sécurité.
Evo Morales, 60 ans, est au pouvoir depuis 2006. Il a été réélu le 20 octobre pour un quatrième mandat jusqu’en 2025 mais l’opposition a dénoncé une "fraude". La vague de contestation qui a éclaté dès le lendemain du scrutin a fait trois morts et 200 blessés.
Depuis vendredi 8 novembre, les mutineries policières s’étendent dans le pays. Trois unités de la police se sont d’abord mutinées dans la ville de Cochabamba (Centre), puis à Sucre (Sud) et à Santa Cruz (Est), avant de s’étendre dans la nuit aux autres régions du pays, à l’exception de celles de La Paz et de Pando (Nord, à la frontière avec le Brésil et le Pérou).
APS/VNA/CVN