>>La 12e Conférence ministérielle de l'OMC reportée
>>L'Inde juge le projet de texte de l'OMC sur la pêche "faible" et favorable aux pays riches
Un champ de blé en Ukraine. |
Une des attentes fortes des retrouvailles de l'organe de décision suprême de l'Organisation mondiale du commerce est qu'elles contribuent à trouver une parade au risque de grave crise alimentaire que fait planer sur le monde entier le conflit en Ukraine.
L'OMC a annoncé tôt samedi 11 juin que le projet de texte qui doit permettre de supprimer les subventions préjudiciables dans le domaine de la pêche - qui occupe l'organisation depuis 20 ans - est désormais aux mains des ministres et que ce sera à eux d'essayer de trouver un terrain d'entente sur les points de contentieux qui subsistent.
"Tous les problèmes n'ont pas été résolus et il y a dans ce projet des choses sur lesquelles les membres ne sont pas d'accord ou sur lesquelles je n'ai pas vu de terrain d'entente précis", a prévenu Santiago Wills, l'ambassadeur colombien qui a piloté les négociations, tout en mettant en avant les progrès faits ces derniers mois.
L'OMC fonctionnant par consensus, il faut que les 164 pays membres s'entendent pour conclure. L'accord sur la pêche, qui s'inscrit dans les objectifs du millénaire de l'ONU, doit supprimer les subventions qui peuvent encourager la surpêche ou les prélèvements illégaux.
L'ambassadeur a noté des progrès notamment sur l'épineux sujet de "territorialité", le texte écartant l'idée que les querelles d'appartenance territoriale - nombreuses et ultra-sensibles - pourraient être réglées par un panel de l'OMC.
APS/VNA/CVN