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Le président américain Joe Biden. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les États-Unis sont de retour !", a lancé le président américain peu après son arrivée au Royaume-Uni, reprenant ainsi le message qu'il martèle depuis son arrivée au pouvoir il y a cinq mois. "Et les démocraties du monde entier sont unies pour affronter les défis les plus difficiles", a-t-il ajouté devant des militaires américains à la base de Mildenhall (est de l'Angleterre), peu après son arrivée à bord d'Air Force One pour son premier déplacement à l'étranger en tant que président.
Joe Biden doit annoncer que les États-Unis vont acheter 500 millions de doses de vaccins contre le COVID-19 de Pfizer/BioNTech pour les donner à d'autres pays, selon plusieurs médias américains. Les premières 200 millions de doses seront distribuées cette année, le reste l'année prochaine, selon le New York Times et le Washington Post. Joe Biden avait déclaré avant d'embarquer pour l'Europe qu'il s'apprêtait à dévoiler une stratégie vaccinale mondiale.
Il "s'exprimera sur ce sujet demain (jeudi 10 juin) et pourra parler des mesures supplémentaires que les États-Unis prennent pour aider à donner plus de doses aux pays pauvres", a déclaré à bord d'Air Force One le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan.
"Relation stable et prévisible"
Vivement critiquée pour avoir tardé à partager ses vaccins contre le COVID-19 avec le reste du monde, la Maison Blanche tente désormais se poser en leader sur ce dossier. Accompagné de la Première dame, Jill Biden, le dirigeant démocrate participera au sommet du G7 en Cornouailles, où pandémie et climat feront partie des priorités. Un tête-à-tête avec le Premier ministre britannique Boris Johnson est prévu jeudi 10 juin. Dimanche 13 juin, Joe Biden rendra visite, au château de Windsor, à la reine Elizabeth II, qui règne depuis 69 ans.
Le sommet avec Vladimir Poutine, prévu le 16 juin à Genève, apparaît comme le point culminant de ce premier déplacement, qui intervient au moment où Joe Biden est en difficulté dans son pays, sur fond de tensions au sein de son propre camp. Mercredi soir 9 juin, le président américain a marqué sont intention de dire à son homologue russe "ce que je veux qu'il sache". Et répété son avertissement que les États-Unis "répondront de manière ferme et significative" si Moscou s'engage dans des activités "nuisibles".
AFP/VNA/CVN