>> GP Moto de Saint-Marin : Francesco Bagnaia en quête de rachat
>> Marc Marquez encore tout en haut, Martin prend l'eau
>> Bagnaia remporte le sprint en Emilie-Romagne devant Martin, leader en péril
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| Le pilote italien Enea Bastianini franchit en vainqueur la ligne d'arrivée du Grand Prix d'Emilie-Romagne en MotoGP, à Misano, le 22 septembre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Sous pression après son erreur stratégique début septembre sur ce même circuit italien de Misano, alors théâtre du GP de Saint-Marin, Martin a réactivé le "Martinator" : certes, la victoire lui a échappé de peu, mais le pilote Ducati-Pramac repart d'Emilie-Romagne avec une avance de 24 points sur son rival italien Bagnaia, victime d'une chute alors qu'il était 3e du GP.
"C'était une course très difficile", a réagi l'Espagnol, parti deuxième sur la grille.
En tête du GP depuis le 4e tour (sur 27) devant Bastianini de plus en plus menaçant, qui s'est finalement imposé à la faveur d'une manœuvre audacieuse dans les derniers hectomètres, Martin a expliqué avoir "été poussé hors de la piste (par Bastianini, ndlr) et (n'a) pas pu riposter". "Je pense que j'étais le plus fort aujourd'hui, j'aurais mérité la victoire", a-t-il aussi dit.
"Jorge a été parfait durant toute la course", a reconnu Bastianini, né à quelques kilomètres seulement du circuit. "Cela a été très difficile de le doubler (...) dans le dernier tour, j'ai vu un petit espace (...) j'étais un peu à la limite mais je suis passé", a expliqué "La Bestia", qui a offert à Ducati sa 100e victoire en MotoGP.
Les regrets de Bagnaia
Le sextuple champion du monde de MotoGP Marc Marquez (Ducati-Gresini) a complété le podium de 14e manche (sur 20) de la saison. Au général, l'Espagnol a rétrogradé à la 4e place derrière Bastianini, nouveau 3e.
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| Le pilote espagnol de Ducati-Pramac Jorge Martin (droite) lors du Grand Prix d'Emilie-Romagne, en MotoGP, à Misano le 22 septembre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Parti en pole position pour son 100e GP dans l'élite, Bagnaia n'a lui pas vu l'arrivée, la faute à une chute à moins de dix tours de la fin.
"Lors des 15 premiers tours (...) le pneu arrière ne fonctionnait pas", a expliqué le Turinois à la chaîne Sky Italie. "Il a ensuite enfin fonctionné, et pour ne pas trop perdre trop, j'ai vraiment poussé", ce qui a beaucoup usé le pneu.
Quant à sa chute, Bagnaia l'explique par une simple erreur de pilotage qui "n'aurait pas dû arriver". "Nous avons manqué une belle occasion car avec le rythme que nous avions ce week-end, cette course était à gagner", a-t-il regretté.
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| Le pilote espagnol de Ducati-Gresini Marc Marquez, célèbre sa troisième place sur le podium du Grand Prix d'Emilie-Romagne en MotoGP, à Misano, le 22 septembre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Le double champion du monde en titre a en effet perdu gros au championnat, lui qui n'avait plus que 4 unités de retard sur Martin au championnat samedi soir après sa victoire sur le sprint, devant l'Espagnol justement.
Ducati titré
Le Français Fabio Quartararo a, lui, terminé 7e. Au guidon de sa Yamaha, le champion du monde 2021 a égalé à Misano son meilleur classement de la saison à l'issue d'un GP, en dépit d'une panne d'essence en toute fin de course.
Il a toutefois terminé derrière cinq Ducati et l'Aprilia de l'Espagnol Maverick Vinales, 6e. L'autre Français de la grille, Johann Zarco (Honda-LCR) a fini 15e.
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| Le pilote italien de Ducati Francesco Bagnaia lors du Grand Prix d'Emilie-Romagne, en MotoGP, le 22 septembre à Misano. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Porté par les performances de ses pilotes, Ducati a remporté dimanche son cinquième titre consécutif chez les constructeurs. Avec désormais 261 longueurs d'avance sur KTM, le constructeur italien ne peut plus être rejoint au général, avant les six dernières manches de la saison.
Cette saison encore, la marque de Borgo Panigale dispose d'un avantage de taille grâce à ses huit motos sur la grille (ses deux navires amiraux officiels pilotés par Bagnaia et Bastianini et six pour les trois équipes satellites) - contre seulement quatre ou moins pour ses concurrentes.
Mais le départ prévu l'an prochain de Pramac, dans le giron Ducati depuis 20 ans et qui rejoindra Yamaha pour former la nouvelle équipe Yamaha-Pramac, devrait permettre de renforcer la marque japonaise, qui a perdu ces dernières saisons sa place parmi les premières du plateau.
AFP/VNA/CVN
