>>Les play-offs NBA reprennent, le combat contre le racisme s’intensifie
>>Le handball renonce à son tour, le PSG champion
En raison du COVID-19, la Ligue féminine de basket débute sa saison en ordre dispersé. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Initialement, cette rentrée repoussée d'une semaine proposait six affiches, mais une fois de plus la pandémie lié au COVID-19 est venue perturber le programme. Seules trois rencontres ont été maintenues samedi soir 3 octobre, à 20h00 : Villeneuve d'Ascq-Basket Landes, Roche Vendée-Nantes Rezé et Tarbes-Charnay.
Bourges, qui devait se déplacer en Bretagne pour affronter Landerneau, et Lyon, censé accueillir Saint-Amand, devront encore patienter pour un premier match officiel, alors que les deux équipes étaient attendues sur le parquet de Bercy en finale de la Coupe il y a deux semaines. Mais la rencontre avait été annulée au dernier moment, après la détection de plusieurs cas de COVID-19 (trois à Bourges, un à Lyon) et le refus des deux équipes de jouer ce match.
"La Ligue féminine a un niveau très intéressant. Chaque année, il n'y a pas de déperdition de niveau. C'est une ligue homogène, qui a tendance à tirer vers le haut", souligne Céline Dumerc, qui disputera avec Basket Landes la 21e et dernière saison de sa carrière, à 38 ans.
Les play-offs au printemps
Bourges, titré en 2018, et l'Asvel, championne de France en 2019 et donc tenante du titre puisque la saison 2019/20 n'a sacré aucune équipe en raison de la pandémie, font partie des favoris, dans une année marquée par l'incertitude liée à la situation sanitaire.
Sur le papier, l'Asvel dispose de l'effectif le plus fort, avec quatre joueuses (Marine Johannes, Helena Ciak, Marine Fauthoux, Marième Badiane) régulièrement appelées par Valérie Garnier en équipe de France, et trois autres internationales (la Lituanienne Juste Jocyte et les Canadiennes Michelle Plouffe et Nayo Raincock-Ekunwe) de premier plan.
Le Tango n'est toutefois pas en reste avec Sarah Michel, Alexia Chartereau et Iliana Rupert, tout comme Lattes Montpellier avec Diandra Tchatchouang, la Belge Julie Allemand et la Serbe Ana Dabovic. Le club héraultais a renoncé à participer à l'Euroligue, décision temporaire pour "stabiliser économiquement le BLMA" après le choc du COVID-19, et pourra se concentrer sur la Ligue féminine.
Exceptée l'intérieure Sandrine Gruda, qui fait les beaux jours de Schio en Italie, ou la meneuse Bria Hartley à Galatasaray, les principales internationales françaises évoluent dans le championnat hexagonal, preuve du haut niveau de la Ligue féminine.
Endy Miyem est à Charleville-Mézières, Valériane Vukosavljevic (née Ayayi) a rejoint Dumerc à Basket Landes, pour une densité qui ajoute une incertitude à l'issue de la Ligue prévue au printemps avec les play-offs. Si la situation sanitaire le permet.